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I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Le Secours Islamique France (SIF) est une ONG française de solidarité internationale travaillant dans l’aide au développement et dans l’humanitaire. Le SIF est présent au Sénégal depuis 2008. Depuis sa création, la mission intervient principalement dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la protection de l’enfance, ainsi que sur la question de l’accès à l’eau dans une moindre ampleur.

L’un des principaux problèmes identifiés au niveau du pays reste l’insécurité alimentaire des populations rurales. La région de Tambacounda où se situe l’intervention de Sonooya reste spécialement vulnérable et insuffisamment couverte par les ONG et partenaires humanitaires et au développement.

Depuis 2011, le SIF est présent dans la région de Tambacounda où il a d’abord mené :

• de 2011 à 2014 un projet d’appui à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la lutte contre la malnutrition des enfants pour une durée de 3 ans, le projet « Cheptel ».
• de 2015 à 2016, le SIF a mis en œuvre le projet de Sécurité Alimentaire Sonooya I dans 13 villages de l’arrondissement de Makacoulibantang. L’évaluation finale de ce projet Sonooya I, réalisée en novembre 2016, a montré la pertinence de poursuivre dans la région les interventions sur la sécurité alimentaire.

Malgré tout, dans la continuité des projets Cheptel et Sonooya 1, qui ont permis au SIF d’avoir une bonne connaissance de la zone, des populations et des problématiques, une équipe fonctionnelle et compétente s’est constituée pour mener le projet Sonooya 2 dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la sensibilisation des populations et de la dynamisation communautaire.

Le SIF intervient dans les domaines suivants :

• renforcement des activités agricoles et économiques ;
• soutien aux femmes ;
• amélioration des connaissances des populations sur les questions de nutrition et d’hygiène et assainissement (pratiques alimentaires, hygiène de base,…).

Objet de l’évaluation :

Dans cette dynamique, le projet Sonooya II s’est déroulé sur une période de 24 mois, de janvier 2017 à décembre 2018 (au lieu de 30 mois prévu initialement à cause de réajustements vers une nouvelle approche jugée plus pertinente par rapport aux réalités locales). Son objectif était de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales en renforçant la sécurité alimentaire et la capacité de résilience de 15 villages de la région de Tambacounda.

Les objectifs spécifiques

Objectif spécifique 1 : Améliorer la sécurité alimentaire des ménages ruraux d’au moins 300 ménages de la Région de Tambacounda via l’amélioration des productions agricoles et la diversification des sources de revenus

Objectif spécifique 2 : Renforcer les compétences et améliorer les connaissances des individus pour un développement inclusif et participatif

Les résultats attendus

Résultat 1 : L’alimentation des populations rurales est améliorée, en qualité et en quantité, via la sécurisation et l’augmentation des productions agricoles ;

Résultat 2 : La résilience des ménages de la zone augmente grâce à la diversification des activités productives et économiques ;

Résultat 3 : Les connaissances des populations et la dynamique communautaire sur la zone sont renforcées pour une meilleure participation des communautés à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Les principales activités

Activités liées au Résultat 1 :

• Augmentation de la production vivrière et rizicole
• Augmentation de la production maraîchère
• Réalisation d’aménagements hydrauliques
• Formation des bénéficiaires aux techniques agricoles

Activités liées au Résultat 2 :

• Distribution de chèvres
• Mise en place d’activités génératrices de revenus

Activités liées au Résultat 3 :

• Mise en place de comités de développement villageois
• Séances de sensibilisation en hygiène, gestion de l’eau, etc.

Population cible de l´intervention

Durant sa mise en œuvre (24 mois), le projet a touché 300 ménages (environ 3950 personnes) issus de 15 villages de 3 communes de la région de Tambacounda. Ils seront répartis comme suit selon les différentes activités :

Bénéficiaires directs de l’action : 300 ménages

• Activités agricoles : 300 ménages bénéficiaires
• Activités élevage : 300 ménages bénéficiaires ; 150 bénéficiaires primaires (année 1/2016) 150 bénéficiaires secondaires (dont 75 qui bénéficieront d’un animal redistribué en année 2 et 75 en année 3)
• Activités AGR : 100 ménages bénéficiaires
• Activités de sensibilisation : environ 3950 personnes dont 1000 enfants de moins de 5 ans

Bénéficiaires indirects de l’action : populations des villages de Sonooya 1 et des villages environnants : 302 ménages soit prés de 4101 personnes.

Partenaires de mise en œuvre

Les partenaires de mise en œuvre de ce projet : Direction Régional Développement Rural (DRDR), Service Régional Elevage (SREL), District sanitaire de Makacoulibantang.

L’évaluation intervient un mois après la finalisation du projet dans un contexte de réorganisation des équipes et de reformulation stratégique des programmes de la mission. Elle intervient au moment du lancement du nouveau projet de sécurité alimentaire « Projet d’appui aux initiatives économiques dans les zones à risque de vulnérabilité migratoire au Sénégal 2019/2021 ».

L’évaluation finale du projet Sonooya II doit couvrir l’ensemble des résultats escomptés et activités planifiées du projet et se basera sur les critères standards d’évaluation des projets de développement (pertinence, efficacité, efficience, impact et durabilité).

II – OBJECTIFS DE L’EVALUATION ET RESULTATS ATTENDUS

2-1/ Objectifs d’évaluation

L’objectif général d’évaluation est de faire le bilan de l’exécution à la fin du projet afin de fournir au SIF des informations d’appréciation des réalisations du projet, de tirer des enseignements et de capitaliser sur les bonnes pratiques ainsi que des recommandations pour des projets similaires.

De façon spécifique, il s’agira de :

• D’apprécier la pertinence initiale et actuelle du projet ;
• D’évaluer les résultats atteints et les activités mises en œuvre par rapport aux objectifs fixés dans les documents du projet ;
• Apprécier l’impact et la pérennité des acquis du projet

Il est attendu de l’évaluation des recommandations concrètes sur l’approche méthodologique adoptée par le projet Sonooya II pour définir au mieux les modalités et qualité d’intervention pour le prochain projet à trois ans (2019-2021).

2-2/ Questions et critères d’évaluation

Critères de l’évaluation

L’évaluation finale du projet Sonooya II portera sur l’appréciation des critères suivants : la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la viabilité du projet mis en œuvre. L’évaluation permettra également d’apprécier les résultats, les effets et les impacts du projet sur les groupes cibles. Elle mettra en exergue les leçons tirées de la mise en application des activités du projet et elle formulera des recommandations spécifiques sur le prochain projet en cours.

Les critères d’évaluation suivants seront adoptés dans l’analyse des données recueillies :

• L’impact s’intéresse aux effets généraux plus larges de l’action. L’impact peut être à court ou long terme, intentionnel ou non, positif ou négatif, macro (secteur) ou micro (ménage). Au niveau du tissu économique, il peut être mesuré au début ou à la fin ;
• La couverture correspond au besoin d’atteindre les populations les plus à risque en lien avec l’analyse des besoins. Elle permet de voir si la zone de travail proposée tient en compte de cet aspect ou pas, de même qu’au niveau des choix des bénéficiaires ;
• La cohérence tient compte du besoin d’évaluer les contextes humanitaires, sécuritaires, socio économiques afin de s’assurer que le projet est adapté à ces contextes, et notamment avec les considérations humanitaires ;
• La pertinence concerne le fait d’évaluer si la méthodologie apportée par le SIF répond réellement à la problématique qui devait être traitée dans la zone et l’action est en lien avec les besoins et les priorités de la zone ;
• L’efficacité mesure comment les résultats ont atteint leurs objectifs, en tenant en compte du critère de temps imparti. De même elle mesure comment les moyens ont été utilisés au maximum, à quel point les produits et services ont été mis à disposition des bénéficiaires ;
• L’efficience mesure comment les différentes activités ont utilisé les ressources disponibles pour atteindre les résultats prévus (outputs) en maximisant la qualité, la quantité et le planning. Ceci est lié à la question “est-ce que les choses ont été faites de la meilleure façon possible”, et donc s’intéresse aussi au concept du rapport qualité – coûts (est-ce que des résultats similaires auraient pu être obtenus par d’autres moyens moins onéreux dans le même temps imparti) ?
• La durabilité mesure si une activité est susceptible de continuer après que le financement a cessé, ou si son impact à long terme sur le processus de développement général peut être pérennisé au niveau du secteur, de la région, du pays.

Questions de l’évaluation

A. Pertinence de l´action

• Les différentes activités du projet ont-elles contribué à répondre aux besoins et priorités sectoriels du pays, au cadre institutionnel (politique étatique dans le secteur, moyens mis en œuvre…), aux politiques des partenaires opérationnels (service de l’élevage, direction du développement rural) et financiers ?
• Dans quelle mesure le projet répond-il aux besoins et demandes des bénéficiaires directs et indirects ?
• Est-ce que des problèmes non couverts par la mise en œuvre du projet ont été identifiés ? Quelles actions ont été développées pour répondre à ceux-ci ?
• Le cadre logique du projet est-il cohérent au regard de ses composantes : l’objectif global, les objectifs spécifiques, les résultats attendus, les activités, les indicateurs ?
• Dans quelle mesure le projet a atteint les plus exclus/marginalisés, et quelles sont les stratégies les plus utilisées pour s’en assurer ?
• Le ciblage des bénéficiaires a-t-il été compris et pertinent par rapport à la population de la zone ?

B. Efficacité et Efficience de l’action

• Les objectifs de l’action ont-ils été atteints ?
• Les résultats escomptés ont-ils été atteints ?
• Les sources de vérification et la méthodologie sont-elles fiables, pertinentes ?
• Les systèmes de suivi-évaluation et de gestion utilisés ont-ils contribué à l’efficacité du projet ? Pourquoi et comment ?
• Les ressources humaines du projet sont-elles adaptées et réparties au mieux pour la meilleure efficacité et efficience des activités ?
• Les différentes activités mises en œuvre sont-elles cohérentes vis-à-vis des objectifs de la mission SIF Sénégal ? Sont-elles efficientes vis-à-vis des moyens alloués ?
• Les leçons apprises ont-elles été utilisées efficacement dans l’amélioration du projet ?
• Le coût-efficacité des interventions du projet est-il cohérent par rapport aux résultats atteints.

C. Impact et durabilité de l’action

• Quels sont les effets à long terme, positifs et négatifs, primaires et secondaires, induits par cette action, directement ou non ? (Présenter l’impact de ce projet en se fondant sur une analyse systématique des résultats quantitatifs et qualitatifs atteints.)
• Quel est le degré de viabilité/durabilité et comment pourrait-il être augmenté ?
• Quels sont les facteurs majeurs contribuant ou entravant la durabilité ?
• Quels sont les changements significatifs que le projet a apporté/introduit dans les vies des communautés en particulier ?
• Y’a-t-il eu des différences majeures entre l’avant et l’après projet ?

Aspects sur lesquels des recommandations sont attendues :

Des recommandations sont attendues sur la stratégie d’intervention du projet :

1. Sur l’amélioration des activités mises en place pour adapter au mieux les activités du projet à ses objectifs pour le prochain plan à 3 ans (1. Quelles sont les activités qui ont un fort, faible ou négatif impact ; 2. Cohérence d’ensemble du projet ; 3. Ciblage (qui et comment doit être ciblé par des projets pareils dans le future) ; 4. La composition des CDV, est-elle appropriée ?)

2. Sur la durabilité des interventions pour de futures actions du SIF en matière de SAME.**

Utilisateurs de l’évaluation

Le principal utilisateur des résultats de l’évaluation sera le Secours Islamique France (bureau Sénégal et siège).

Dans une certaine mesure les autorités locales (préfet, agence régionale de développement, direction agriculture, élevage …) et les partenaires du projet seront également des utilisateurs de cette évaluation qui leurs apportera de la lumière sur les effets et impacts du projet et actions pertinentes à mener dans la zone.

III. METHODOLOGIE

Cette évaluation prendra principalement la forme d’une revue de méthodes mixtes. L’évaluation doit être participative. Pour ce faire, l’évaluateur devra adopter une méthodologie facilitant la participation active de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet.

3.1/ Organisation du travail

L’organisation de travail souhaitée pour la réalisation de la mission d’évaluation du projet repose sur deux étapes suivantes :

Etape 1 : une collecte des données fin de projet Sonooya 2 sera effectuée par l’équipe terrain de la mission qui va permettre de collecter toutes les données quantitatives et sera à la disposition du consultant pour une analyse.

Etape 2 : Le consultant fera l’analyse des données quantitatives et la réalisation de complément d’enquête qualitative pour compléter, critiquer ou confirmer les données collectées. Elle est déclinée en :

A. Phase préparatoire

• Réunion de cadrage avec l’équipe SIF
• Proposition détaillée de la méthodologie de travail et d’outils de collecte des données
• Analyse des données fin de projet déjà collectées par l’équipe terrain.
• Une revue bibliographique y compris documentation du projet (proposition, cadre logique, budget, plan de travail, rapports internes), revue des documents stratégiques produits par les autorités sénégalaises et autres parties prenantes (ex : Agences onusiennes, bailleurs des fonds, etc.), revue des évaluations similaires réalisées au Sénégal ou dans l’Afrique Sub-saharienne ;

La phase terrain, sera seulement réalisée après la validation de la méthodologie et d’outils de travail.

B. Phase terrain

• La visite des activités et observation des réalisations du projet ;
• La réalisation d’entretiens/focus groupes avec les principales parties prenantes du projet (bénéficiaires, services techniques, autorités, équipe SIF) ;
• Collecte de toute autres informations jugées nécessaire par le consultant

C. Restitution et reporting

• Analyse de données
• Des réunions de restitution auprès du SIF sur les conclusions clés de l’évaluation
• Soumission d’un rapport préliminaire
• Soumission d’un rapport définitif

La durée de la consultance

La durée de la prestation est estimée à 22 jours ouvrables, avec un démarrage a mi-mars. Celle-ci est susceptible d´être modifiée et/ou adaptée aux propositions du consultant.

3.2. Sources d’information disponibles

• Document de projet 2017-2018
• Document de projet antérieur 2015-2016 et rapport final
• Evaluation interne finale projet 2015-2016
• Evaluation interne intermédiaire 2018
• PMP annuel (dernières années) : Proposition de projet, cadre logique, budget annuel
• Rapports annuels de la mission 2015 à 2017
• Proposition narratif complète SA 2019 à 2021
• Différents documents d’études partenaires.

3.3. Principaux acteurs à rencontrer en vis-à-vis ou par skype

• Salariés SIF Sénégal : équipe cadre (chef de mission, coordinateur administratif, coordinateur de programmes, coordinateur terrain, responsable de base antérieur) et équipe projet (chef de projet, agents de développement communautaire, assistant projet) ;
• Salariés SIF siège : référent MEAL, Chargée de Programmes Desk Afrique-Haïti.
• Bénéficiaires ;
• Partenaires de l’action ;
• Autres ONGs travaillant dans la zone.

IV. ASPECTS PRATIQUES DE L’EVALUATION

4.1. Organisation de l’interface commanditaire / évalué / évaluateur

Un comité de pilotage assurera le suivi de la réalisation de cette évaluation. Ce comité est composé de cinq personnes de la mission :

• Chef de mission,
• Référente MEAL,
• Coordinateur de programmes,
• Coordinateur terrain,
• Chef de projet.

Le comité de pilotage s’occupera de la sélection de l’évaluateur et de la préparation du cadre de l’évaluation avec l’évaluateur sélectionné (envoi des documents nécessaires à l’évaluation, rencontre avec le consultant pour échanger sur l’évaluation, validation de la méthodologie détaillée et des outils de collecte de données), appui logistique à l’évaluateur durant la mission terrain en fonction des besoins de visites.

Pendant la mission terrain, un point d’étape sera réalisé avec les membres du comité de pilotage pour échanger sur les avancées de l’évaluation et d’autres échanges pourront être organisés en fonction des besoins.

4.2 Modalités pratiques

Lieu de la mission : La mission se déroulera au Sénégal sur les lieux suivants :

• Dakar : au siège de la coordination de la mission SIF Sénégal ;
• Région de Tambacounda : Au moins 08 villages d’intervention dans les Communes de Makacoulibantang, Niani Toucouleur et Kahéne.

Moyens logistiques :

Le consultant prendra à ses propres frais :

• ses déplacements internationaux et les frais de visa cas échéant.
• Il fournira également le matériel informatique nécessaire à l’exécution de sa prestation.
• Les frais de perdiems pendant le déplacement sur le terrain doit être inclus dans la proposition financière.
• De même que, tous les aspects liés à la prise en charge des déplacements au niveau national et l’hébergement sur le terrain.

4.3 Composition de l’équipe d’évaluation

L’évaluation sera effectuée par un(e) consultant(e) national(e) ou international(e) externe. Il ou elle devra répondre aux exigences suivantes :

Diplôme universitaire (BAC+5) dans le domaine de l’agronomie, développement rural, économie, sciences sociales ou tout autre domaine pertinent ;

• Expériences prouvées de minimum de 5 ans dans le suivi et conduite évaluations des projets de développement ;
• Expérience significative d’au moins 5 ans en région subsaharienne, une expérience précédente au Sénégal sera un atout;
• Excellente maitrise des méthodes et techniques quantitatifs et qualitatifs de collecte de données
• Français essentiel, langue locale est un plus ;

Afin d’augmenter les chances d’être sélectionné, le consultant pourra aussi soumettre l’exemplaire d’un travail d’évaluation, recherche et/ou étude conduite dans le passé.

4.4 Livrables attendus

Toutes livrables doivent être fournies en français.

• Rapport initial (méthodologie de travail et outils de collecte de données)
• Présentation Powerpoint (restitution des résultats)
• Rapport préliminaire
• Rapport définitif succinct et concis d’une trentaine de pages maximum (hors annexes) qui comprendra les éléments suivants :
• Un résumé exécutif (2 à 3 pages maximum) ;
• Un rapport principal reprenant :
• Le contexte,
• Les objectifs et la méthodologie détaillée de l’évaluation
• Les résultats détaillés de l’évaluation en fonction des questions évaluatives fournies dans ces Tdrs
• Les perspectives et les recommandations spécifiques émises par le consultant,
• Des annexes qui reprendront le réalisé de la mission, les différentes visites effectuées et des comptes rendus succincts des rencontres avec les différentes partie-prenante, outils de collecte de données utilisées, etc.

Il sera demandé au consultant une note synthétique de 4 à 8 pages émettant un avis général et des recommandations sur chaque partie du nouveau projet de sécurité alimentaire « Projet d’appui aux initiatives économiques dans les zones à risque de vulnérabilité migratoire au Sénégal 2019/2021».

Toutes données collectées lors d’évaluation doivent être soumis au SIF sous-format électronique (CR des rencontres, base de données, etc.).

4.5 Propriété du rapport et confidentialité

Le rapport d’évaluation externe est la propriété de ses commanditaires (SIF).

L’évaluateur externe est soumis à une obligation de confidentialité concernant l’ensemble des informations et documents dont il pourrait avoir connaissance dans l’exercice de sa mission. Il protègera les informations recueillies et ne pourra pas les utiliser pour en retirer un bénéfice quel qu’il soit.

V. CONDITION DE SOUMISSION DES OFFRES

Le consultant sera choisi par un processus d’appel d’offre ouvert.

Les candidats sont priés d’introduire leur dossier reprenant les éléments suivants en langue française :
Une proposition technique qui comprend :

• Une note de compréhension des Tdrs et de présentation de la méthodologie utilisée (5 pages max.)
• Le CV détaillé de la personne proposée pour réaliser l’évaluation, mettant en lumière les expériences similaires de l’évaluateur et les évaluations déjà réalisées (des exemples de rapports d’évaluations similaires menées seraient appréciés) ;
• Un plan d’action avec chronogramme prévisionnel d’intervention ;
• Une proposition financière comportant le budget global (Hors Taxe et Toutes Taxes Comprises) en FCFA signée par le candidat. Elle devra comprendre l’ensemble des coûts liés à sa prestation : les honoraires du consultant, le per diem, les visas et les frais de transport international s’il y a lieu. Les modalités financières seront précisées lors de la signature du contrat.