UN CONSULTANT POUR l’EVALUATION FINALE DU PROJET « RENFORCEMENT DE LA RÉSILIENCE ET DES CAPACITÉS LOCALES POUR LA PAIX EN RCA » FINANCÉ PAR L’UNION E 61 views0 applications


  1. Contexte et justification

DanChurchAid intervient en RCA depuis 2015 à travers un programme intitulé : « Pour des Communautés plus sûres » dans les préfectures de la Nana-Mambéré, la Mambéré-Kadei, l’Ombela M’Poko, la Lobaye et Bangui la capitale. Ce programme était financé par l’Agence Danoise pour le Développement International (DANIDA).

Dans le but de stabiliser les communautés, l’ONG Internationale DanChurchAid (DCA) encourage l’organisation d’analyses participatives sur les conflits et les violences armées ainsi que l’élaboration des plans locaux de développement et de sécurité appelés plans d’action pour la paix et le développement communautaire (PAPDC). De plus, DCA organise des activités de sensibilisation et d’éducation aux risques (ER) sur les restes et explosifs de guerre (REG) et sur les armes légères et petits calibres (ALPC). En 2015, les activités de DCA étaient focalisées sur la réduction de la violence armée (RVA), l’éducation des risques liés aux engins non-explosés dans les préfectures de l’Ouham et la Nana-Gribizi avant de s’étendre en juin 2016 dans les préfectures de la Vakaga, la Nana-Mambéré, la Haute-Kotto, la Ouaka, la Mambéré-Kadei, la Sangha Mbaéré et Bangui. De janvier 2019 à mars 2022, DCA a conduit un projet d’« Appui à la consolidation de la paix, la réconciliation nationale et la résolution pacifique des conflits en RCA – Renforcement de l’engagement des organisations de la société civile dans le secteur de la sécurité en RCA » sur une durée de trois (3) ans sous financement de l’Union Européenne (UE) couvrant quarante-deux (42) sous-préfectures dans neuf (9) préfectures de la République Centrafricaine, notamment la Kémo, le Mbomou, la Mambéré-Kadéi, la Nana-Mambéré, la Nana-Gribizi, la Ouaka, l’Ouham, l’Ouham-Pendé et l’Ombella M’Poko y compris Bangui en vue de contribuer à l’amélioration de la situation sécuritaire en République Centrafricaine par la participation de la société civile au processus de réforme du secteur de sécurité (RSS).

  1. Contexte et description du projet

Depuis le premier mai 2022, DanChurchAid (DCA) et son partenaire de mise en œuvre Conciliation Resources(RC) [1], une organisation internationale de consolidation de la paix engagée à mettre fin aux conflits violents et à créer des sociétés plus pacifiques, se sont engagées dans un consortium de dix-huit (18) mois avec l’Union Européenne dans cinq (5) préfectures de la RCA entre autres la Kémo (Sibut Centre, Ngoumbélé), l’Ouham (Bossangoa Centre, Koro-M’Poko, Ndomboli, Soungbè, Ouham-Bac), la Ouaka (Bambari Centre, Danga-Gboudou, Ngoubia, Pladama-Ouaka), de la Nana-Mambéré (Bouar Centre, Gallot, Herman-Brousse, Yenga) et de la Nana-Gribizi (Kaga-Bandoro Centre, Botto, Nana-Outta, Ndenga) en partenariat avec les ONG Nationales Organisation des Jeunes Leaders pour le Développement (OJLD) à Bouar, La Fondation Végas Jeunes pour le Développement (FVJD) à Sibut, les Flamboyants (LF) à Bambari, Vision Enfant République Centrafricaine (VERCA) à Kaga-Bandoro et la Plateforme des Confessions Religieuses (PCR) à Bossangoa, soit dix-neuf (19) communes au total.

Ce projet de « Renforcement de la résilience et des capacités locales pour la paix en RCA » a pour objectif d’améliorer la sécurité, les relations plus pacifiques et la résilience des communautés face à la violence au niveau l Conciliation Resources opère en RCA depuis 2010, délivrant des projets communautaires de consolidation de la paix à Sibut, Kaga-Bandoro Paoua, Bossangoa, Carnot, Bria, N’délé, Obo, Zémio et Bangui. L’objectif de Conciliation Resources en RCA est de renforcer les mécanismes locaux de paix tout en renforçant les liens entre les processus de paix locaux et nationaux et informer les décideurs pour une adaptions de politique selon les réalités a la base. ocal contribuant à créer un environnement propice au processus de paix national. Il travaille avec les ONG nationales, les mécanismes de paix locaux qui incluent les groupes ou structures, les autorités locales et religieuses œuvrant dans l’identification et le traitement des facteurs locaux de conflit mais également les opportunités de paix pour le renforcement de la confiance et la prévention des violences fondées sur les besoins inclusifs des communautés. Ce projet propose de renforcer les capacités structurelle et organisationnelle des ONG locales ciblées, de formation, dialogue, plaidoyer, d’élaboration des plans d’action communautaire pour la consolidation de la paix, de conduite des initiatives locales de paix par le biais des petites subventions, les conférences de paix, le soutien à l’inclusion des femmes et des groupes marginalisés au processus de paix, les apprentissages sur les initiatives locales de paix, la sensibilisation et la vulgarisation des efforts à travers les médias.

Cette action vise à atteindre des groupes à deux (2) niveaux :

  • Groupes cibles directes :38 mécanismes de paix locaux existant dans 19 communes des sous-préfectures de Bambari, Bouar, Bossangoa, Kaga-Bandoro et Sibut avec un total estimatif de 570 membres et 380 membres des groupes marginalisés.
  • Groupes cibles indirectes : 124 représentants des autorités locales, préfectorales et nationales, 2000 membres de la communautés participants aux activités. Les bénéficiaires finaux de l’action sont estimés à 530 personnes par commune cible soit environ 10 000 membres des communautés affectées par le conflit. L´annexe 1 de ces Termes de Référence contient une synthèse des approches du projet par résultat.

Objectifs et résultats attendus du projet

Objectif général : Améliorer la sécurité, les relations plus pacifiques et la résilience des communautés face à la violence au niveau local contribuant à créer un environnement propice au processus de paix national

Objectif Spécifique : Les mécanismes de paix locaux, y compris les autorités locales et les leaders religieux sont plus inclusifs et fournissent aux communautés le soutien dont elles ont besoin pour résoudre les conflits de manière non violente

Résultat attendu 1 : Les mécanismes de paix y compris les autorités locales et les leaders religieux sont mieux et à même de mettre en œuvre un dialogue inclusif et fondé sur les besoins des initiatives de renforcement de la confiance et de prévention de la violence.

Résultat attendu 2 : Les communautés touchées par le conflit en particulier les groupes marginalisés sont mieux et à même d’accéder et à participer aux initiatives de dialogue local, de renforcement de la confiance et de prévention de la violence.

  1. Objectifs de l’Evaluation Finale

L’objectif de cette évaluation finale est de fournir de manière indépendante à l’équipe projet, au bailleur et aux différentes parties prenantes des éléments d’appréciation de la performance du projet vis-à-vis des critères définis par le CAD/OCDE « pertinence, cohérence, efficacité, efficience, impact et durabilité ». Au-delà des enjeux de redevabilité vis-à-vis des principales parties prenantes, cette évaluation poursuit également un objectif d’apprentissage visant à mettre en lumière et analyser les bonnes pratiques et leçons apprises afin de proposer des recommandations qui pourront être utiles qui pourront être utiles pour améliorer la conception et la mise en œuvre de projets similaires à l’avenir.

Plus spécifiquement, l’évaluation finale poursuivra les objectifs suivants :

  1. Evaluer le degré de réalisation des activités et les résultats atteints tels que programmés dans le cadre logique du projet ;
  2. Evaluer la pertinence, la cohérence, l’efficacité et la viabilité/durabilité du projet avec un accent spécifique sur, d’une part, les « modalités d’intervention » du projet à travers la mobilisation et le des mécanismes locaux de paix (MLP) le partenariat avec les ONG locales ;
  3. Analyser les changements survenus au niveau des « groupes cibles » et déterminer la contribution du projet à ces changements du projet. Il s’agira notamment d’identifier les effets induits et les impacts résultant des diverses interventions du projet ;
  4. Dégager les leçons apprises que DCA et ses partenaires doivent tirer pour la suite des interventions au regard des difficultés rencontrées et des réussites obtenues dans la mise en œuvre du projet ;
  5. Formuler des recommandations pour une suite des interventions de résilience communautaires
  6. Portée, Méthode et Approche de l’Evaluation Finale

4.1 Portée

Le travail d’évaluation s’appuiera sur une démarche en trois étapes :

  • Structurer la démarche évaluative ;
  • Conduire l’analyse évaluative ;
  • Présenter les conclusions, des leçons apprises et les recommandations. Comme signalé plus haut, l’évaluation finale se focalisera sur les critères de CAD/OCDE « pertinence, cohérence, efficacité, impact et durabilité tels que définis ci-bas :

Pertinence

Le consultant appréciera d’une part le bien-fondé du projet conduit au regard des objectifs et des enjeux déterminés au départ. Le cas échéant, il appréciera aussi les hypothèses fondatrices qui ont présidé à la construction de la logique d’intervention. Il appréciera, d’autre part, comment ce bien-fondé a évolué au cours du temps. Les questions d’évaluations posées ici sont les suivantes :

  1. Dans quelle mesure les objectifs du projet étaient-ils pertinents pour les priorités et les besoins nationaux déterminé
  2. Les objectifs et la conception du projet étaient-ils adaptés au contexte et aux besoins des bénéficiaires ?

Cohérence

Cette évaluation permettra d’apprécier :

La cohérence interne du projet. Il s’agira ici de porter un jugement sur la logique d’intervention, de juger la concordance des divers moyens et instruments prévus pour concourir à la réalisation des objectifs mais également les synergies et les interdépendances entre le projet et les autres interventions menées les agences onusiennes, le Gouvernement centrafricain et les autres membres de la société civile.

Quant à la cohérence externe du projet : Cette évaluation englobera aussi la complémentarité, l’harmonisation et la coordination avec les autres acteurs opérant dans le pays sur la même problématique et vérifiera que l’intervention a apporté une valeur ajoutée tout en évitant le chevauchement d’activités. Les questions auxquelles il faudra répondre sont :

  • La logique du projet était-elle claire et y avait-il des données probantes pertinentes à l’échelle locale pour relier les activités et les opérations du projet avec les réalités auxquelles sont confrontés les bénéficiaires ?
  • Une logique claire a-t-elle été fournie pour les activités du projet sélectionnées ?
  • Les activités et les résultats du projet étaient-ils cohérents avec l’objectif général et la réalisation de ses objectifs spécifiques ? L’étaient-ils avec les résultats et les impacts attendus ?

Efficacité

Le/la consultant(e) appréciera en premier lieu le niveau d’exécution du projet. Il/elle appréciera ensuite le degré d’atteinte des objectifs du projet (en particulier les objectifs spécifiques). Il/elle procédera à une analyse des écarts constatés et tentera une analyse de la contribution du projet aux résultats obtenus, y compris en lien avec l’égalité hommes/femmes. Le cas échéant, le/la consultant devra donner une appréciation sur la capacité du projet à s’adapter à l’évolution de la situation en apportant des éléments de réponses à des questions ci-après : Le projet a-t-il produit les résultats escomptés à court, moyen et long terme ? Dans l’affirmative, pour qui, dans quelle mesure et dans quelles circonstances ?

Impact :

Le/la consultant (e) est appelé à établir si et dans quelle mesure le projet a pu produire des effets à long terme, positifs et négatifs, primaires et secondaires, induits directement ou non, intentionnellement ou non. Ainsi s’attellera-t-il/elle à répondre à des questions ci-après :

  1. Quels résultats imprévus (positifs et négatifs) le projet a-t-il produits ? Comment se sont-ils produits ?
  2. Existe-t-il des preuves de changement (positif ou négatif) ? Dans l’affirmative, quels facteurs ont contribué à ce changement ? Dans la négative, pour quelle raison ?

Viabilité/durabilité

La viabilité/durabilité est définie comme la continuation des bénéfices résultant d’une action de développement après la fin de l’intervention. Elle est donc assimilée à la probabilité d’obtenir des bénéfices durables sur le long terme. Le consultant examinera donc ici si l’atteinte des objectifs fixés et les résultats déjà obtenus ou en voie d’obtention sont de nature à se maintenir, voire à s’amplifier, dans la durée, et si oui à quelles conditions. Dans ce cadre, il veillera à apprécier la durabilité des structures/institutions initiées ou soutenues dans le cadre du projet mais aussi la durabilité des effets générés par le projet.

  1. Dans quelle mesure les activités et les avantages du projet perdureront-ils après la fin du financement ?
  2. Dans quelle mesure les bénéficiaires du projet et/ou les parties prenantes, les partenaires de mise en œuvre se le sont-ils appropriés pour perpétuer ses résultats au moment où le financement externe prendra fin, en ont-ils la capacité et disposent-ils des ressources pour le faire ?
  3. Le projet a-t-il contribué au renforcement des capacités des organisations locales et les mécanismes locaux de paix afin que ceux-ci continuent à contribuer à créer un environnement propice au processus de paix national
  4. Quels ont été les principaux facteurs ayant influencé la (non-)durabilité de l’intervention ?

4.2. Approche méthodologique

L’évaluation sera réalisée à l’aide de questionnaires et entretiens ciblés avec l’équipe de projet, les membres de l’organisation partenaire, les groupes cibles et les parties prenantes concernées sur place. Lors des visites sur le terrain, le ou la consultant(e) d’évaluation rencontrera des représentants de la communauté locale, sélectionnés conjointement avec cadres compétents de l’équipe du projet de DCA, Conciliation Ressources, partenaires de mise en œuvre et représentants des structures étatiques.

Pour réduire l’effort logistique, selon les possibilités, l’échange avec les interlocuteurs de certains lieux pourra se faire à distance par téléphone ou vidéo. Au total, l’évaluation doit inclure le retour d’informations d’au moins six sur 10 sites de projet. L’équilibre géographique et sociologique devra être pris en compte dans la sélection. En outre, un examen documentaire sera réalisé.

L’examen documentaire sera basé sur les rapports de projet et le matériel disponible, y compris :

  • La proposition de projet ;
  • Les documents de planning et termes de référence des activités ;
  • Les rapports d’avancement du projet ;
  • Les rapports des activités ;
  • Compilation des rapports des comités de veille ;
  • Résultats des évaluations des activités (sur la base des fiches d’évaluation) ;
  • La couverture médiatique (presse, télévision, radio, en ligne) ;
  • Autres documents que l’évaluateur juge nécessaire

La consultation, le dialogue et la communication avec les acteurs locaux et les groupes et membres de la communautés impliqués dans le projet seront également favorisées pendant la phase de collecte de données à travers l’observation participante au sein des communautés ciblées, des entretiens individuels semi structurés avec des représentants des acteurs locaux leaders et autorités locales, services communaux et préfectoraux organisations locales) ou des leaders communautaires, l’organisation de focus-groups impliquant des personnes aux profils socio-démographiques similaires ou des participants du projet ayant des expériences communes à partager. La triangulation des informations recueillies permettra de produire des appréciations sur une réalité complexe, aux multiples facettes tenant compte de perceptions, positions, intérêts et références différentes, y compris en adoptant une perspective sensible au genre

Conclusions et recommandations

Après avoir, de manière progressive, exposé ses observations, puis formulé ses constats et porté des jugements sur le projet à l’aune de chaque critère d’évaluation, le/la consultant (e) devra livrer ses conclusions générales et spécifiques de façon à porter une appréciation d’ensemble du projet évalué. Ces conclusions devront être hiérarchisées par ordre d’importance et classées par ordre de fiabilité. Le/la consultant identifiera des leçons et/ou des recommandations stratégiques et/ou opérationnelles. Ces dernières devront être liées aux conclusions, regroupées et classées par ordre de priorité.

Mesures éthiques

Dans le cadre de toutes les évaluations qu’elle commandite ou conduit elle-même, DCA s’engage à faire respecter certaines mesures éthiques. La prise en compte de ces mesures dans l’offre technique est impérative et le consultant devra s’assurer du respect de ces principes tout au long du processus de l’évaluation et notamment durant les missions terrains, de collecte et d’analyse des données, ainsi s’engage-t-elle à :

  1. Garantir la sécurité des participants, des partenaires et des équipes : l’offre technique doit expliciter les mesures de mitigation des risques ; le consultant doit respecter les droits des personnes interviewées en leur garantissant confidentialité et sécurité.
  2. Assurer une approche centrée sur la personne / la communauté : l’offre technique doit proposer des méthodes adaptées aux besoins du public visé (par exemple outils en langue locale…)
  3. Obtenir le consentement libre et éclairé des participants : l’offre technique doit expliciter comment l’évaluateur recueillera le consentement et/ou l’assentiment libre et éclairé de ses interlocuteurs ;
  4. Garantir la participation des acteurs et des bénéficiaires dans l’évaluation et la prise en compte de leur point de vue ;
  5. Assurer la sécurité des données personnelles et sensibles tout au long de l’activité : l’offre technique devra proposer des mesures pour la protection des données personnelles ;
  6. Garantir la conformité du consultant avec l’ensemble des obligations professionnelles, fiscales et sociales requises. Ces mesures pourront être adaptées à l’issue du rapport de démarrage.

De plus, le consultant s’engagera à lire, comprendre et signer la politique et code de conduite DCA auxquels il devra se conformer. Le rapport de cette étude est la propriété de DCA qui décide de son usage. Les droits d’auteur reviennent à l’équipe de l’étude. Les deux parties (DCA et le consultant) conviennent d’observer la confidentialité sur toutes les informations liées à l’étude.

  1. Compétences et qualifications requises :

Les compétences requises pour réaliser cette évaluation sont les suivantes :

Essentielles :

Le/la consultant(e) devra justifier des qualifications ci-après :

  1. Être titulaire d’un diplôme d’études supérieures en administration publique, sciences sociales ou autre discipline pertinente ;
  2. Expertise en évaluation basée sur les résultats ;
  3. Aptitude à concevoir et planifier les méthodes d’évaluation et les méthodes de recherche, y compris les méthodes quantitatives et les méthodes de recherche qualitatives ;
  4. Une forte expérience dans la conduite d’évaluation de projets, en particulier dans des contextes de pays en situation de conflit ou post-conflit et démontrer une connaissance solide sur les questions de consolidation de la paix, et de renforcement des ONG nationales et mécanismes de paix locaux
  5. Expérience de travail en République Centrafricaine et/ou très bonne compréhension du contexte et des dynamiques liées au conflit et au genre ;
  6. Excellente capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction de rapports et bonne connaissance des méthodes de collecte, d’analyse de données et de présentation des résultats
  7. Connaissance des procédures de l’Union Européenne
  8. Disponibilité pour conduire cette évaluation de manière immédiate
  9. Parler et écrire couramment le français qui sera la langue de travail pendant toute la mission et une connaissance de l’Anglais et la langue nationale Sango constitueront un atout.
  10. Avoir une expérience de 5 à 10 ans dans le domaine

Il est à noter que sont recevables aussi bien les offres des consultants internationaux ou nationaux, soit les deux associés.

  1. Gouvernance de l’Evaluation Finale :

Le rôle de l’évaluation est d’aider les acteurs les plus impliqués à porter une appréciation commune et objective sur l’action, sur sa conception, son déroulement, ses résultats, etc. Prendre en compte les points de vue des acteurs du projet, et en particulier ceux des partenaires et bénéficiaires des actions, sera une exigence à la fois éthique et opérationnelle pour la réalisation de cette évaluation finale. Les analyses et recommandations d’une évaluation sont en effet d’autant mieux appropriées par les acteurs – et donc utiles pour la suite des actions – qu’ils s’y reconnaissent et ont en partie contribué à l’élaborer.

Un comité technique sera mis en place en amont de l’évaluation finale afin de garantir une gouvernance participative tout au long du processus. Le comité technique composé de staff de DCA, ceux des ministères tutelles et partenaires de mise en œuvre du projet permettra l’expression de la variété des points de vue, discutera et commentera les notes et rapports produits par l’équipe d’évaluation sachant que cette dernière restera seule responsable du contenu et de la qualité du rapport final. Le comité technique sera consulté aux étapes clé du processus, du développement des rapport de démarrage, à la restitution des conclusions et recommandations, en passant par la révision du protocole et des outils d’évaluation.

  1. Durée de l’évaluation

La durée totale pour la réalisation de cette évaluation est estimée à 20-30 jours-hommes de

travail, à affiner en fonction des propositions. Le/la consultant(e) ou le bureau d’étude sélectionné(s)

devra proposer un plan de travail détaillé dans sa note de cadrage, faisant apparaître clairement les

différentes phases de l’évaluation, en particulier les différentes étapes de rapport d’évaluation provisoire

et final.

La prestation débutera après signature du contrat entre le consultant(e)/bureau d’étude et

DCA. La date de démarrage de la prestation est prévue pour le 15 novembre 2023 avec une

remise du rapport provisoire au plus tard le 1er Décembre 2022 et du rapport final le 15 décembre 2023.

  1. Livrables

8.1 Rapport de démarrage :

A l’issue de la phase de structuration de la démarche évaluative, le/la consultant(e)produira un rapport démarrage de l’évaluation. Ce rapport :

  • Présentera la logique d’intervention du projet
  • Précisera les principales questions qui serviront à focaliser le travail d’évaluation sur un nombre restreint de points clés ;
  • Précisera les indicateurs à utiliser pour répondre aux questions et les sources d’informations correspondantes ;
  • Confirmera avec précision les étapes ainsi que les principales méthodes et outils qui seront mobilisés au cours de l’évaluation et la façon dont ces méthodes seront mises en œuvre concrètement ;
  • Identifiera précisément les parties prenantes et informateurs clés qui seront consultés ou interrogés au cours de l’évaluation ;
  • Détaillera le plan de travail qui sera guidera la mise en œuvre de l’évaluation incluant le nombre de jours-homme affectés à chacune des étapes définies dans la proposition.

8.2. Rapport final provisoire

Un rapport final provisoire qui ne devra pas dépasser 25-30 pages hors annexes sera produit à l’issue des travaux du consultant ainsi qu’un support de présentation sous format Power Point. DCA et ses partenaires formuleront leurs remarques et observations suite à la relecture du rapport provisoire. Il pourra être transmis à des partenaires étatiques qui pourront également émettre leurs commentaires Le rapport devra à minima comporter les rubriques que sont l’introduction, la table des illustrations, Résumé, Méthodologie, Constats et résultats, Conclusion, Leçons Apprises et Recommandations, Annexes incluant les histoires de changements, la liste des personnes interrogées et les outils d’enquête utilisés.

8.3. Rapport définitif

Le rapport définitif, intégrant ces observations, devra être disponible dans les 10 jours suivant la réception des commentaires. Si ces observations expriment des différences d’appréciation non partagées par les consultants, celles-ci pourront être annexées au rapport définitif et commentées par les consultants.

 Conciliation Ressources opère en RCA depuis 2010, délivrant des projets communautaires de consolidation de la paix à Sibut, Kaga-Bandoro Paoua, Bossangoa, Carnot, Bria, N’délé, Obo, Zémio et Bangui. L’objectif de Conciliation Ressources en RCA est de renforcer les mécanismes locaux de paix tout en renforçant les liens entre les processus de paix locaux et nationaux et informer les décideurs pour une adaptions de politique selon les réalités à la base.

Soumission des offres

Contenu des offres

offres devront inclure :

  • Une note technique en langue française composée de :
  • Une note explicative sur la compréhension des termes de référence (1 page max) ;
  • Une présentation de l’approche méthodologique proposée (2 pages max) ;
  • Un calendrier indicatif pour la réalisation des activités de l’évaluation (1 pages max)
  • Une présentation de la composition de l’équipe d’évaluation (profils, répartition des rôles et responsabilités), si la proposition prévoit la mobilisation de plusieurs experts (1 page max)
  • Le CV du ou des consultant(es)proposés pour réaliser l’évaluation, mettant en avant les expériences similaires ;
  • Informations concernant d’éventuelles références professionnelles (brochures, références concernant l’exécution de contrats similaires, expérience dans des conditions similaires, …)
  • Les coordonnées de 2 références pertinentes récentes.

Une offre financière incluant le montant total proposé pour l’évaluation et les termes de paiement et un plan d’utilisation des ressources financières.

Remise des offres

Le dossier de candidature avec toutes les pièces jointes et les documents supplémentaires, doit être soumis par courrier électronique aux adresses électroniques suivantes :[email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] au plus tard le 30 septembre 2023 17h00 CET.

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DanChurchAid (Danish: Folkekirkens Nødhjælp) is a Danish humanitarian non governmental organization aimed at supporting the world's poorest people. It is rooted in the Danish National Evangelical Lutheran Church and is a member of ACT Development

In 2011 it had a total income of DKK 528.7 million, including 107.3 million in EU grants.

DanChurchAid’s stated aim is "to strengthen the world’s poorest people in their struggle for a life in dignity"

DanChurchAid believes that all human beings are created in the image of God and therefore equal; that even the poorest of the poor have capacities to build on, and that assistance should be given regardless of race, religion and political affiliation.

Danchurchaid In The Act Alliance

ACT is an abbreviation for Action by Churches Together. As indicated in DanChurchAid's logo, where the ACT Alliance name is incorporated, ACT is the most important of the many alliances and networks to which DCA belongs.

Basic Facts About The Act Alliance

  • ACT Alliance is composed of more than 110 member organisations working in long-term development and humanitarian assistance
  • Members work in 130 countries
  • Members employ around 30,000 staff and volunteers
  • Members mobilise approximately $1.5 billion each year
  • The alliance is supported by an international Secretariat of some 20 staff based in Geneva
  • The alliance was created on 1 January 2010 by bringing together the efforts, resources, people and organisations who have been working together since 1995 as ACT International and since 2003 as ACT Development.

Our Role In The Act Alliance

With a Secretariat of only 20 staff to support the 110 members working in 130 countries, it is clear that the work and input from members is the key to establishing and maintaining ACT as a unity.

It is highly prioritised in DCA to contribute to building a strong alliance. Therefore, we invest a lot of time in being active and committed participants at various levels: Our General Secretary is member of the Governing Board; we are full members in four working groups and observers in five others; our regional offices are always instrumental in the national and regional ACT Forums; the majority of our emergency work is done with other ACT members; and as an organisation we always give input to new policies as well as relevant technical guidelines.

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  1. Contexte et justification

DanChurchAid intervient en RCA depuis 2015 à travers un programme intitulé : « Pour des Communautés plus sûres » dans les préfectures de la Nana-Mambéré, la Mambéré-Kadei, l’Ombela M’Poko, la Lobaye et Bangui la capitale. Ce programme était financé par l’Agence Danoise pour le Développement International (DANIDA).

Dans le but de stabiliser les communautés, l’ONG Internationale DanChurchAid (DCA) encourage l’organisation d’analyses participatives sur les conflits et les violences armées ainsi que l’élaboration des plans locaux de développement et de sécurité appelés plans d’action pour la paix et le développement communautaire (PAPDC). De plus, DCA organise des activités de sensibilisation et d’éducation aux risques (ER) sur les restes et explosifs de guerre (REG) et sur les armes légères et petits calibres (ALPC). En 2015, les activités de DCA étaient focalisées sur la réduction de la violence armée (RVA), l’éducation des risques liés aux engins non-explosés dans les préfectures de l’Ouham et la Nana-Gribizi avant de s’étendre en juin 2016 dans les préfectures de la Vakaga, la Nana-Mambéré, la Haute-Kotto, la Ouaka, la Mambéré-Kadei, la Sangha Mbaéré et Bangui. De janvier 2019 à mars 2022, DCA a conduit un projet d’« Appui à la consolidation de la paix, la réconciliation nationale et la résolution pacifique des conflits en RCA – Renforcement de l’engagement des organisations de la société civile dans le secteur de la sécurité en RCA » sur une durée de trois (3) ans sous financement de l’Union Européenne (UE) couvrant quarante-deux (42) sous-préfectures dans neuf (9) préfectures de la République Centrafricaine, notamment la Kémo, le Mbomou, la Mambéré-Kadéi, la Nana-Mambéré, la Nana-Gribizi, la Ouaka, l’Ouham, l’Ouham-Pendé et l’Ombella M’Poko y compris Bangui en vue de contribuer à l’amélioration de la situation sécuritaire en République Centrafricaine par la participation de la société civile au processus de réforme du secteur de sécurité (RSS).

  1. Contexte et description du projet

Depuis le premier mai 2022, DanChurchAid (DCA) et son partenaire de mise en œuvre Conciliation Resources(RC) [1], une organisation internationale de consolidation de la paix engagée à mettre fin aux conflits violents et à créer des sociétés plus pacifiques, se sont engagées dans un consortium de dix-huit (18) mois avec l’Union Européenne dans cinq (5) préfectures de la RCA entre autres la Kémo (Sibut Centre, Ngoumbélé), l’Ouham (Bossangoa Centre, Koro-M’Poko, Ndomboli, Soungbè, Ouham-Bac), la Ouaka (Bambari Centre, Danga-Gboudou, Ngoubia, Pladama-Ouaka), de la Nana-Mambéré (Bouar Centre, Gallot, Herman-Brousse, Yenga) et de la Nana-Gribizi (Kaga-Bandoro Centre, Botto, Nana-Outta, Ndenga) en partenariat avec les ONG Nationales Organisation des Jeunes Leaders pour le Développement (OJLD) à Bouar, La Fondation Végas Jeunes pour le Développement (FVJD) à Sibut, les Flamboyants (LF) à Bambari, Vision Enfant République Centrafricaine (VERCA) à Kaga-Bandoro et la Plateforme des Confessions Religieuses (PCR) à Bossangoa, soit dix-neuf (19) communes au total.

Ce projet de « Renforcement de la résilience et des capacités locales pour la paix en RCA » a pour objectif d’améliorer la sécurité, les relations plus pacifiques et la résilience des communautés face à la violence au niveau l Conciliation Resources opère en RCA depuis 2010, délivrant des projets communautaires de consolidation de la paix à Sibut, Kaga-Bandoro Paoua, Bossangoa, Carnot, Bria, N'délé, Obo, Zémio et Bangui. L’objectif de Conciliation Resources en RCA est de renforcer les mécanismes locaux de paix tout en renforçant les liens entre les processus de paix locaux et nationaux et informer les décideurs pour une adaptions de politique selon les réalités a la base. ocal contribuant à créer un environnement propice au processus de paix national. Il travaille avec les ONG nationales, les mécanismes de paix locaux qui incluent les groupes ou structures, les autorités locales et religieuses œuvrant dans l’identification et le traitement des facteurs locaux de conflit mais également les opportunités de paix pour le renforcement de la confiance et la prévention des violences fondées sur les besoins inclusifs des communautés. Ce projet propose de renforcer les capacités structurelle et organisationnelle des ONG locales ciblées, de formation, dialogue, plaidoyer, d’élaboration des plans d’action communautaire pour la consolidation de la paix, de conduite des initiatives locales de paix par le biais des petites subventions, les conférences de paix, le soutien à l’inclusion des femmes et des groupes marginalisés au processus de paix, les apprentissages sur les initiatives locales de paix, la sensibilisation et la vulgarisation des efforts à travers les médias.

Cette action vise à atteindre des groupes à deux (2) niveaux :

  • Groupes cibles directes :38 mécanismes de paix locaux existant dans 19 communes des sous-préfectures de Bambari, Bouar, Bossangoa, Kaga-Bandoro et Sibut avec un total estimatif de 570 membres et 380 membres des groupes marginalisés.
  • Groupes cibles indirectes : 124 représentants des autorités locales, préfectorales et nationales, 2000 membres de la communautés participants aux activités. Les bénéficiaires finaux de l’action sont estimés à 530 personnes par commune cible soit environ 10 000 membres des communautés affectées par le conflit. L´annexe 1 de ces Termes de Référence contient une synthèse des approches du projet par résultat.

Objectifs et résultats attendus du projet

Objectif général : Améliorer la sécurité, les relations plus pacifiques et la résilience des communautés face à la violence au niveau local contribuant à créer un environnement propice au processus de paix national

Objectif Spécifique : Les mécanismes de paix locaux, y compris les autorités locales et les leaders religieux sont plus inclusifs et fournissent aux communautés le soutien dont elles ont besoin pour résoudre les conflits de manière non violente

Résultat attendu 1 : Les mécanismes de paix y compris les autorités locales et les leaders religieux sont mieux et à même de mettre en œuvre un dialogue inclusif et fondé sur les besoins des initiatives de renforcement de la confiance et de prévention de la violence.

Résultat attendu 2 : Les communautés touchées par le conflit en particulier les groupes marginalisés sont mieux et à même d'accéder et à participer aux initiatives de dialogue local, de renforcement de la confiance et de prévention de la violence.

  1. Objectifs de l’Evaluation Finale

L’objectif de cette évaluation finale est de fournir de manière indépendante à l’équipe projet, au bailleur et aux différentes parties prenantes des éléments d’appréciation de la performance du projet vis-à-vis des critères définis par le CAD/OCDE « pertinence, cohérence, efficacité, efficience, impact et durabilité ». Au-delà des enjeux de redevabilité vis-à-vis des principales parties prenantes, cette évaluation poursuit également un objectif d’apprentissage visant à mettre en lumière et analyser les bonnes pratiques et leçons apprises afin de proposer des recommandations qui pourront être utiles qui pourront être utiles pour améliorer la conception et la mise en œuvre de projets similaires à l’avenir.

Plus spécifiquement, l’évaluation finale poursuivra les objectifs suivants :

  1. Evaluer le degré de réalisation des activités et les résultats atteints tels que programmés dans le cadre logique du projet ;
  2. Evaluer la pertinence, la cohérence, l’efficacité et la viabilité/durabilité du projet avec un accent spécifique sur, d’une part, les « modalités d’intervention » du projet à travers la mobilisation et le des mécanismes locaux de paix (MLP) le partenariat avec les ONG locales ;
  3. Analyser les changements survenus au niveau des « groupes cibles » et déterminer la contribution du projet à ces changements du projet. Il s’agira notamment d’identifier les effets induits et les impacts résultant des diverses interventions du projet ;
  4. Dégager les leçons apprises que DCA et ses partenaires doivent tirer pour la suite des interventions au regard des difficultés rencontrées et des réussites obtenues dans la mise en œuvre du projet ;
  5. Formuler des recommandations pour une suite des interventions de résilience communautaires
  6. Portée, Méthode et Approche de l’Evaluation Finale

4.1 Portée

Le travail d’évaluation s’appuiera sur une démarche en trois étapes :

  • Structurer la démarche évaluative ;
  • Conduire l’analyse évaluative ;
  • Présenter les conclusions, des leçons apprises et les recommandations. Comme signalé plus haut, l’évaluation finale se focalisera sur les critères de CAD/OCDE « pertinence, cohérence, efficacité, impact et durabilité tels que définis ci-bas :

Pertinence

Le consultant appréciera d’une part le bien-fondé du projet conduit au regard des objectifs et des enjeux déterminés au départ. Le cas échéant, il appréciera aussi les hypothèses fondatrices qui ont présidé à la construction de la logique d’intervention. Il appréciera, d’autre part, comment ce bien-fondé a évolué au cours du temps. Les questions d’évaluations posées ici sont les suivantes :

  1. Dans quelle mesure les objectifs du projet étaient-ils pertinents pour les priorités et les besoins nationaux déterminé
  2. Les objectifs et la conception du projet étaient-ils adaptés au contexte et aux besoins des bénéficiaires ?

Cohérence

Cette évaluation permettra d’apprécier :

La cohérence interne du projet. Il s’agira ici de porter un jugement sur la logique d’intervention, de juger la concordance des divers moyens et instruments prévus pour concourir à la réalisation des objectifs mais également les synergies et les interdépendances entre le projet et les autres interventions menées les agences onusiennes, le Gouvernement centrafricain et les autres membres de la société civile.

Quant à la cohérence externe du projet : Cette évaluation englobera aussi la complémentarité, l’harmonisation et la coordination avec les autres acteurs opérant dans le pays sur la même problématique et vérifiera que l’intervention a apporté une valeur ajoutée tout en évitant le chevauchement d’activités. Les questions auxquelles il faudra répondre sont :

  • La logique du projet était-elle claire et y avait-il des données probantes pertinentes à l’échelle locale pour relier les activités et les opérations du projet avec les réalités auxquelles sont confrontés les bénéficiaires ?
  • Une logique claire a-t-elle été fournie pour les activités du projet sélectionnées ?
  • Les activités et les résultats du projet étaient-ils cohérents avec l’objectif général et la réalisation de ses objectifs spécifiques ? L’étaient-ils avec les résultats et les impacts attendus ?

Efficacité

Le/la consultant(e) appréciera en premier lieu le niveau d’exécution du projet. Il/elle appréciera ensuite le degré d’atteinte des objectifs du projet (en particulier les objectifs spécifiques). Il/elle procédera à une analyse des écarts constatés et tentera une analyse de la contribution du projet aux résultats obtenus, y compris en lien avec l’égalité hommes/femmes. Le cas échéant, le/la consultant devra donner une appréciation sur la capacité du projet à s’adapter à l’évolution de la situation en apportant des éléments de réponses à des questions ci-après : Le projet a-t-il produit les résultats escomptés à court, moyen et long terme ? Dans l’affirmative, pour qui, dans quelle mesure et dans quelles circonstances ?

Impact :

Le/la consultant (e) est appelé à établir si et dans quelle mesure le projet a pu produire des effets à long terme, positifs et négatifs, primaires et secondaires, induits directement ou non, intentionnellement ou non. Ainsi s’attellera-t-il/elle à répondre à des questions ci-après :

  1. Quels résultats imprévus (positifs et négatifs) le projet a-t-il produits ? Comment se sont-ils produits ?
  2. Existe-t-il des preuves de changement (positif ou négatif) ? Dans l’affirmative, quels facteurs ont contribué à ce changement ? Dans la négative, pour quelle raison ?

Viabilité/durabilité

La viabilité/durabilité est définie comme la continuation des bénéfices résultant d’une action de développement après la fin de l’intervention. Elle est donc assimilée à la probabilité d’obtenir des bénéfices durables sur le long terme. Le consultant examinera donc ici si l’atteinte des objectifs fixés et les résultats déjà obtenus ou en voie d’obtention sont de nature à se maintenir, voire à s’amplifier, dans la durée, et si oui à quelles conditions. Dans ce cadre, il veillera à apprécier la durabilité des structures/institutions initiées ou soutenues dans le cadre du projet mais aussi la durabilité des effets générés par le projet.

  1. Dans quelle mesure les activités et les avantages du projet perdureront-ils après la fin du financement ?
  2. Dans quelle mesure les bénéficiaires du projet et/ou les parties prenantes, les partenaires de mise en œuvre se le sont-ils appropriés pour perpétuer ses résultats au moment où le financement externe prendra fin, en ont-ils la capacité et disposent-ils des ressources pour le faire ?
  3. Le projet a-t-il contribué au renforcement des capacités des organisations locales et les mécanismes locaux de paix afin que ceux-ci continuent à contribuer à créer un environnement propice au processus de paix national
  4. Quels ont été les principaux facteurs ayant influencé la (non-)durabilité de l’intervention ?

4.2. Approche méthodologique

L’évaluation sera réalisée à l’aide de questionnaires et entretiens ciblés avec l’équipe de projet, les membres de l’organisation partenaire, les groupes cibles et les parties prenantes concernées sur place. Lors des visites sur le terrain, le ou la consultant(e) d’évaluation rencontrera des représentants de la communauté locale, sélectionnés conjointement avec cadres compétents de l’équipe du projet de DCA, Conciliation Ressources, partenaires de mise en œuvre et représentants des structures étatiques.

Pour réduire l'effort logistique, selon les possibilités, l'échange avec les interlocuteurs de certains lieux pourra se faire à distance par téléphone ou vidéo. Au total, l'évaluation doit inclure le retour d'informations d'au moins six sur 10 sites de projet. L'équilibre géographique et sociologique devra être pris en compte dans la sélection. En outre, un examen documentaire sera réalisé.

L'examen documentaire sera basé sur les rapports de projet et le matériel disponible, y compris :

  • La proposition de projet ;
  • Les documents de planning et termes de référence des activités ;
  • Les rapports d'avancement du projet ;
  • Les rapports des activités ;
  • Compilation des rapports des comités de veille ;
  • Résultats des évaluations des activités (sur la base des fiches d’évaluation) ;
  • La couverture médiatique (presse, télévision, radio, en ligne) ;
  • Autres documents que l'évaluateur juge nécessaire

La consultation, le dialogue et la communication avec les acteurs locaux et les groupes et membres de la communautés impliqués dans le projet seront également favorisées pendant la phase de collecte de données à travers l’observation participante au sein des communautés ciblées, des entretiens individuels semi structurés avec des représentants des acteurs locaux leaders et autorités locales, services communaux et préfectoraux organisations locales) ou des leaders communautaires, l’organisation de focus-groups impliquant des personnes aux profils socio-démographiques similaires ou des participants du projet ayant des expériences communes à partager. La triangulation des informations recueillies permettra de produire des appréciations sur une réalité complexe, aux multiples facettes tenant compte de perceptions, positions, intérêts et références différentes, y compris en adoptant une perspective sensible au genre

Conclusions et recommandations

Après avoir, de manière progressive, exposé ses observations, puis formulé ses constats et porté des jugements sur le projet à l’aune de chaque critère d’évaluation, le/la consultant (e) devra livrer ses conclusions générales et spécifiques de façon à porter une appréciation d’ensemble du projet évalué. Ces conclusions devront être hiérarchisées par ordre d’importance et classées par ordre de fiabilité. Le/la consultant identifiera des leçons et/ou des recommandations stratégiques et/ou opérationnelles. Ces dernières devront être liées aux conclusions, regroupées et classées par ordre de priorité.

Mesures éthiques

Dans le cadre de toutes les évaluations qu’elle commandite ou conduit elle-même, DCA s’engage à faire respecter certaines mesures éthiques. La prise en compte de ces mesures dans l’offre technique est impérative et le consultant devra s’assurer du respect de ces principes tout au long du processus de l’évaluation et notamment durant les missions terrains, de collecte et d’analyse des données, ainsi s’engage-t-elle à :

  1. Garantir la sécurité des participants, des partenaires et des équipes : l’offre technique doit expliciter les mesures de mitigation des risques ; le consultant doit respecter les droits des personnes interviewées en leur garantissant confidentialité et sécurité.
  2. Assurer une approche centrée sur la personne / la communauté : l’offre technique doit proposer des méthodes adaptées aux besoins du public visé (par exemple outils en langue locale…)
  3. Obtenir le consentement libre et éclairé des participants : l’offre technique doit expliciter comment l’évaluateur recueillera le consentement et/ou l’assentiment libre et éclairé de ses interlocuteurs ;
  4. Garantir la participation des acteurs et des bénéficiaires dans l’évaluation et la prise en compte de leur point de vue ;
  5. Assurer la sécurité des données personnelles et sensibles tout au long de l’activité : l’offre technique devra proposer des mesures pour la protection des données personnelles ;
  6. Garantir la conformité du consultant avec l’ensemble des obligations professionnelles, fiscales et sociales requises. Ces mesures pourront être adaptées à l’issue du rapport de démarrage.

De plus, le consultant s’engagera à lire, comprendre et signer la politique et code de conduite DCA auxquels il devra se conformer. Le rapport de cette étude est la propriété de DCA qui décide de son usage. Les droits d’auteur reviennent à l’équipe de l’étude. Les deux parties (DCA et le consultant) conviennent d’observer la confidentialité sur toutes les informations liées à l’étude.

  1. Compétences et qualifications requises :

Les compétences requises pour réaliser cette évaluation sont les suivantes :

Essentielles :

Le/la consultant(e) devra justifier des qualifications ci-après :

  1. Être titulaire d’un diplôme d'études supérieures en administration publique, sciences sociales ou autre discipline pertinente ;
  2. Expertise en évaluation basée sur les résultats ;
  3. Aptitude à concevoir et planifier les méthodes d’évaluation et les méthodes de recherche, y compris les méthodes quantitatives et les méthodes de recherche qualitatives ;
  4. Une forte expérience dans la conduite d’évaluation de projets, en particulier dans des contextes de pays en situation de conflit ou post-conflit et démontrer une connaissance solide sur les questions de consolidation de la paix, et de renforcement des ONG nationales et mécanismes de paix locaux
  5. Expérience de travail en République Centrafricaine et/ou très bonne compréhension du contexte et des dynamiques liées au conflit et au genre ;
  6. Excellente capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction de rapports et bonne connaissance des méthodes de collecte, d’analyse de données et de présentation des résultats
  7. Connaissance des procédures de l’Union Européenne
  8. Disponibilité pour conduire cette évaluation de manière immédiate
  9. Parler et écrire couramment le français qui sera la langue de travail pendant toute la mission et une connaissance de l’Anglais et la langue nationale Sango constitueront un atout.
  10. Avoir une expérience de 5 à 10 ans dans le domaine

Il est à noter que sont recevables aussi bien les offres des consultants internationaux ou nationaux, soit les deux associés.

  1. Gouvernance de l’Evaluation Finale :

Le rôle de l’évaluation est d’aider les acteurs les plus impliqués à porter une appréciation commune et objective sur l’action, sur sa conception, son déroulement, ses résultats, etc. Prendre en compte les points de vue des acteurs du projet, et en particulier ceux des partenaires et bénéficiaires des actions, sera une exigence à la fois éthique et opérationnelle pour la réalisation de cette évaluation finale. Les analyses et recommandations d’une évaluation sont en effet d’autant mieux appropriées par les acteurs – et donc utiles pour la suite des actions – qu’ils s’y reconnaissent et ont en partie contribué à l’élaborer.

Un comité technique sera mis en place en amont de l’évaluation finale afin de garantir une gouvernance participative tout au long du processus. Le comité technique composé de staff de DCA, ceux des ministères tutelles et partenaires de mise en œuvre du projet permettra l’expression de la variété des points de vue, discutera et commentera les notes et rapports produits par l’équipe d’évaluation sachant que cette dernière restera seule responsable du contenu et de la qualité du rapport final. Le comité technique sera consulté aux étapes clé du processus, du développement des rapport de démarrage, à la restitution des conclusions et recommandations, en passant par la révision du protocole et des outils d’évaluation.

  1. Durée de l’évaluation

La durée totale pour la réalisation de cette évaluation est estimée à 20-30 jours-hommes de

travail, à affiner en fonction des propositions. Le/la consultant(e) ou le bureau d’étude sélectionné(s)

devra proposer un plan de travail détaillé dans sa note de cadrage, faisant apparaître clairement les

différentes phases de l’évaluation, en particulier les différentes étapes de rapport d’évaluation provisoire

et final.

La prestation débutera après signature du contrat entre le consultant(e)/bureau d’étude et

DCA. La date de démarrage de la prestation est prévue pour le 15 novembre 2023 avec une

remise du rapport provisoire au plus tard le 1er Décembre 2022 et du rapport final le 15 décembre 2023.

  1. Livrables

8.1 Rapport de démarrage :

A l’issue de la phase de structuration de la démarche évaluative, le/la consultant(e)produira un rapport démarrage de l’évaluation. Ce rapport :

  • Présentera la logique d’intervention du projet
  • Précisera les principales questions qui serviront à focaliser le travail d’évaluation sur un nombre restreint de points clés ;
  • Précisera les indicateurs à utiliser pour répondre aux questions et les sources d’informations correspondantes ;
  • Confirmera avec précision les étapes ainsi que les principales méthodes et outils qui seront mobilisés au cours de l’évaluation et la façon dont ces méthodes seront mises en œuvre concrètement ;
  • Identifiera précisément les parties prenantes et informateurs clés qui seront consultés ou interrogés au cours de l’évaluation ;
  • Détaillera le plan de travail qui sera guidera la mise en œuvre de l’évaluation incluant le nombre de jours-homme affectés à chacune des étapes définies dans la proposition.

8.2. Rapport final provisoire

Un rapport final provisoire qui ne devra pas dépasser 25-30 pages hors annexes sera produit à l’issue des travaux du consultant ainsi qu’un support de présentation sous format Power Point. DCA et ses partenaires formuleront leurs remarques et observations suite à la relecture du rapport provisoire. Il pourra être transmis à des partenaires étatiques qui pourront également émettre leurs commentaires Le rapport devra à minima comporter les rubriques que sont l’introduction, la table des illustrations, Résumé, Méthodologie, Constats et résultats, Conclusion, Leçons Apprises et Recommandations, Annexes incluant les histoires de changements, la liste des personnes interrogées et les outils d’enquête utilisés.

8.3. Rapport définitif

Le rapport définitif, intégrant ces observations, devra être disponible dans les 10 jours suivant la réception des commentaires. Si ces observations expriment des différences d’appréciation non partagées par les consultants, celles-ci pourront être annexées au rapport définitif et commentées par les consultants.

 Conciliation Ressources opère en RCA depuis 2010, délivrant des projets communautaires de consolidation de la paix à Sibut, Kaga-Bandoro Paoua, Bossangoa, Carnot, Bria, N'délé, Obo, Zémio et Bangui. L’objectif de Conciliation Ressources en RCA est de renforcer les mécanismes locaux de paix tout en renforçant les liens entre les processus de paix locaux et nationaux et informer les décideurs pour une adaptions de politique selon les réalités à la base.

Soumission des offres

Contenu des offres

offres devront inclure :

  • Une note technique en langue française composée de :
  • Une note explicative sur la compréhension des termes de référence (1 page max) ;
  • Une présentation de l’approche méthodologique proposée (2 pages max) ;
  • Un calendrier indicatif pour la réalisation des activités de l’évaluation (1 pages max)
  • Une présentation de la composition de l’équipe d’évaluation (profils, répartition des rôles et responsabilités), si la proposition prévoit la mobilisation de plusieurs experts (1 page max)
  • Le CV du ou des consultant(es)proposés pour réaliser l’évaluation, mettant en avant les expériences similaires ;
  • Informations concernant d'éventuelles références professionnelles (brochures, références concernant l'exécution de contrats similaires, expérience dans des conditions similaires, ...)
  • Les coordonnées de 2 références pertinentes récentes.

Une offre financière incluant le montant total proposé pour l’évaluation et les termes de paiement et un plan d’utilisation des ressources financières.

Remise des offres

Le dossier de candidature avec toutes les pièces jointes et les documents supplémentaires, doit être soumis par courrier électronique aux adresses électroniques suivantes :[email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] au plus tard le 30 septembre 2023 17h00 CET.

2023-10-01

NGO Jobs in Africa | NGO Jobs

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