Consultance pour appuyer un projet de solutions durables basé sur une approche par Zone-DDP-BDI01-002 60 views0 applications


Termes de Référence (TDRs) Pour Consultance pour appuyer un projet de solutions durables basé sur une approche par zone

1. A propos de ReDSS
ReDSS est un secrétariat qui opère au profit de 14 ONG internationales et nationales travaillant sur les déplacements forcés en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et dans la région des Grands Lacs. Nous avons été créés en 2015 en réponse au désir de la plateforme d’ONG d’être plus proactive dans l’élaboration de politiques et de programmes de solutions durables dans la région. Notre équipe travaille à la fois au niveau régional et national et se concentre sur la traduction des données probantes et de la recherche en politiques et programmes qui peuvent mieux répondre aux besoins des communautés touchées par le déplacement.
Pour ce faire, nous menons une série d’activités, notamment : la mobilisation des principales parties prenantes à différents niveaux afin de dégager un consensus sur les actions collectives qui peuvent être entreprises ; le soutien à la production de nouvelles données en commanditant et en entreprenant des recherches et des analyses ; et le renforcement des capacités des principaux acteurs en dispensant des formations et en élaborant des outils et des orientations. Nous ne mettons pas directement en oeuvre les programmes et, en maintenant cette distance, nous sommes mieux à même de jouer un rôle neutre dans l’ensemble du système.

2. Contexte et Justification
Historiquement, le Burundi a connu des périodes d’instabilité, de tensions, voire de conflits violents, qui ont entraîné des impacts négatifs en termes d’accès aux moyens de subsistance et de cohésion sociale. Ces défis, présents à partir des années 1960, ont poussé un grand nombre de Burundais à quitter leur pays d’origine, et s’installer dans les pays voisins. Suite à une amélioration progressive de la situation politique et sécuritaire, le Burundi a accueilli plus de 248 000 rapatriés depuis 2017. Ces populations continuent de faire face à des besoins importants liés à leur réintégration. Environ 255 000 Burundais sont toujours réfugiés dans les pays voisins.

Il est également important de noter que présentement plus de 100 000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays (PDIs), dont 93 % en raison des aléas climatiques, selon les données du HCR et de la DTM l’OIM. Ces populations sont également confrontées à d’importantes difficultés pour trouver des solutions durables.

Dans ce contexte fragile d’un pays qui souhaite se tourner vers la transition socio-économique et les solutions durables des efforts humanitaire, développement et de renforcement de la paix coordonnés sont nécessaires. Des moyens on été mis en place sous l’égide des ministères de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique et du Ministère
de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, notamment la création de Groupes de Travail Solutions Durables (GTSD) aux niveau national et provincial. Cependant, ces structures de gouvernance pour les solutions durables ont besoin d’un soutien supplémentaire en termes de connaissances, de coordination et de mise en oeuvre des solutions durables.

Les besoins autour de la réalisation des solutions durables ont particulièrement accrus dans les zones transfrontalières, où les déplacements fréquents et les nombreux retours posent des défis considérables aux solutions et à la réintégration durables. Deux provinces clés dans le contexte de retour sont Ruyigi et Makamba, avec les communes de Gisuru et Nyanza-Lac. Ces provinces et ces communes en particulier, se distinguent par un nombre élevé de rapatriés récents et de PDIs, ainsi que par un accès limité aux infrastructures de base, faisant d’elles des points d’entrée stratégiques pour une approche territoriale visant à renforcer les solutions durables.

Les dynamiques spécifiques de ces communes démontrent clairement la nécessité d’approches contextualisées pour répondre efficacement aux défis uniques de réintégration et de développement durable. Dans cette optique, les approches par zones sont considérées comme des bonne pratiques pour la réalisation des solutions durables car elles permettent de répondre de manière ciblée aux spécificités locales, en tenant compte des dynamiques sociales, économiques et environnementales propres à chaque région. Elles favorisent une approche intégrée, renforçant la coopération entre les acteurs locaux et les communautés pour une réintégration durable et inclusive des déplacés. Bien que ces approches ne soient pas nouvelles, il existe des opportunités de les renforcer et de les étendre dans le contexte spécifique du Burundi.

Dans ce cadre, en 2025 l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Danish Refugee Council (DRC) avec le soutien de ReDSS s’articulera autour de trois axes en lien avec les solutions durables à travers une approche par zone dans les communes de Gisuru et Nyanza-Lac : (i) le renforcement de la coordination et des capacités gouvernementales en matière d’information et de connaissances des solutions durables ; (ii) la réintégration socio-économique des personnes déplacées au sein de leurs communautés d’accueil ; (iii) la protection, santé mentale et le soutien psychosocial, l’inclusion et la cohabitation pacifique des communautés de retours.

3. Le but de la consultance
Le ReDSS cherche un consultant ou une équipe de consultants pour un projet sur l’appui aux solutions durables à travers une approche par zone dans les provinces de Makamba (Commune de Nyanza-Lac) et Ruyigi (Commune de Gisuru). Le projet sera mis en oeuvre en consortium par l’OIM et le DRC, avec le soutien de ReDSS et en collaboration avec les ministères techniques et le bureau du coordinateur résident.
Dans le cadre de ce projet, ReDSS est chargé d’assurer une forte coordination sur les solutions durables en soutenant les autorités locales et en coordonnant les groupes de travail axés sur la réintégration et les solutions durables. Il s’agira notamment d’élaborer un curriculum sur la mise en oeuvre d’approches par zone pour les solutions durables au Burundi et de faciliter les sessions de renforcement des capacités pour les autorités locales afin de leur permettre de s’approprier la planification et la mise en oeuvre au niveau local en se basant sur des données probantes sur les acteurs et les besoins en matière de solutions durables.
Pour s’assurer que l’impact et l’apprentissage sont bien saisis et peuvent informer les approches basées sur les zones à travers le Burundi, et potentiellement dans d’autres contextes dans la région, ReDSS cherche un consultant ou une équipe de consultants pour soutenir la collecte et la dissémination des perspectives des parties prenantes et des leçons apprises. Le(s) consultant(s) pourra également être sollicité pour donner des avis sur d’autres activités du projet, en particulier pour apporter une contribution et une révision des curriculums de renforcement des capacités et l’engagements avec les parties prenantes.
La priorité dans la sélection sera donnée aux consultants qui font partie des communautés touchées par les déplacements au Burundi ou qui ont une forte expérience directe avec elles et qui démontrent une compréhension significative des approches de solutions durables et des processus nationaux pertinents.

4. Les objectifs de la consultance et champ d’application
• Travailler avec l’équipe du projet pour développer un cadre de suivi afin de capturer les perspectives des principales partie prenantes et les lecons apprises tout au long de la mise en oeuvre du projet
Le(s) consultant(s) sera responsable de l’élaboration d’un cadre clair de suivi et d’évaluation du projet. Ce cadre devrait inclure la collecte des perspectives des principales parties prenantes sur le contexte local de réintégration, la pertinence du projet et ses réalisations éventuelles. Il devrait prendre en compte les principaux obstacles à la réintégration au Burundi, ainsi que les enseignements passés concernant les approches par zones et les politiques, les mécanismes de coordination et planification en place, et la réponse globale soutenant les solutions durables. Cet outil soutiendra les partenaires et les autorités en leur fournissant un cadre basé sur des preuves pour partager les bonnes pratiques, les leçons apprises et les tendances émergentes en matière de réintégration. Il devra également s’assurer que les aspects liés au genre ainsi que les autres facteurs de vulnérabilité et de diversité soient pris en compte afin de garantir des approches inclusives pour la réalisation des solutions durables.
Le processus de développement de ce cadre doit être consultatif et inclure, en particulier, les retours des partenaires du programme et des ministères en charge de la réintégration. Il devrait être élaborer durant la phase de démarrage et révisé dans le cadre de l’évaluation finale afin de servir d’outil plus général pour aborder les approches territoriales au Burundi.
• Accompagner le projet et procéder au suivi et à l’évaluation de l’ensemble du processus de réintégration, en formulant des recommandations claires pour informer la mise en oeuvre du projet et les futures initiatives basées sur les zones au Burundi
En utilisant le cadre établi, le(s) consultant(s) sera chargé de suivre et d’évaluer les étapes franchies dans la mise en oeuvre du projet. Cela inclut la formulation de recommandations claires pour informer la mise en oeuvre du projet dans un premier temps, et pour adapter les approches afin d’assurer des approches plus réussies dans le futur. Cette approche devra mettre un accent particulier sur la collecte des perspectives des autorités locales et des populations affectées par le déplacement.
Les enseignements tirés de ce processus devront être regroupés dans des livrables formels (voir ci-dessous), cependant, on attend également du consultant qu’il tire parti de ce processus pour soutenir la coordination élargie et la mise en oeuvre du projet.
• Fournir des conseils dans l’implémentation des activités de soutien au GTSD-P, de renforcement de capacités et d’élaboration d’outils de collecte des données
Les consultations menées par le(s) consultant(s) et les enseignements tirés au cours du projet devraient informer la mise en oeuvre. Cela inclut l’apprentissage relatif aux dynamiques contextuelles spécifiques, les perspectives des parties prenantes clés, ainsi que les leçons apprises des précédentes approches basées sur zones mises en oeuvre au Burundi. Dans le cadre de cette action, le consultant devra soutenir et conseiller le ReDSS, l’OIM, et le DRC dans le développement et la mise en oeuvre des activités, notamment celles liées au soutien à la coordination, au renforcement des capacités et à la collecte des données. La portée exacte de ce soutien sera défini lors de la phase de démarrage, mais cela comprendra la participation aux réunions de coordination du projet, aux réunions du GTSD aux niveaux provincial et national, ainsi qu’aux autres efforts de diffusion et d’engagement associés.

5. Livrables
Le consultant soumettra les livrables suivants, comme indiqué ci-dessous :
Phase Résultats attendus Description indicative des tâches Délai maximum prévu Phase de démarrage – Rapport initial – Cadre de suivi – Outil de collecte de donnée
• Produire un document décrivant le cadre à être utiliser pour identifier les leçons apprises et l’impact du projet, y compris la méthodologie prévue pour la collecte des données et pour impliquer les principales parties prenantes. Cette phase devrait également inclure un rapport présentant les principaux enseignements tirés de la recherche, de l’analyse et de l’expérience sur les approches par zone au Burundi, recueillis par le biais d’une analyse documentaire
• Au cours de cette phase, le consultant doit également présenter les supports à utiliser pour les consultations des principales parties prenantes.
10 jours ouvrables
5

Phase Résultats attendus Description indicative des tâches Délai maximum prévu Phase 2 Rapport intermédiaire Rapport intermédiaire
À mi-parcours du projet, le consultant devra rédiger un bref rapport résumant les points de vue des principales parties prenantes sur le projet à ce jour et sur les enseignements tirés. Ce rapport servira de base au rapport final et à la mise en oeuvre du projet au cours de la seconde moitié du projet. Il s’agira d’un rapport interne destiné aux partenaires du projet.
20 jours ouvrables Phase 3 Accompagnement du projet Participation dans des activités clés Revue des produits de projet et feed-back Appui technique continu
Le consultant devra jouer un rôle clé dans l’orientations et conseils techniques à l’appui de la mise en oeuvre du projet. Cela inclut la participation à des activités clés du projet, la revue de certains résultats et un engagement plus large sur la mise en oeuvre du projet. La portée exacte de ce rôle sera établie avec les partenaires du projet au cours de la période de démarrage.
15 jours ouvrables Phase 4 Rapport final Rapport final
Le consultant devra rédiger un rapport final résumant les principaux impacts et les enseignements tirés du projet. L’objectif du rapport est de fournir des orientations et des conseils pour appuyer les approches par zone au Burundi, et éventuellement dans d’autres contextes de la région. Le rapport final devrait s’appuyer sur la collecte de données afin de recueillir les points de vue des principales parties prenantes. Le rapport devrait être public et sera largement partagé avec les principales parties prenantes.
20 jours ouvrables Phase 5 Dissémination Présentation des résultats
Le consultant devra élaborer une présentation des principales conclusions et recommandations du rapport final et participer aux activités
5 jours ouvrables

Phase Résultats attendus Description indicative des tâches Délai maximum prévu
de suivi à convenir conjointement avec les partenaires du projet. Le consultant fournira la documentation par courrier électronique en format Word et PDF. Le consultant devra intégrer les commentaires du ReDSS et d’autres parties prenantes clés à chaque phase.

6. Durée, calendrier et paiement
Le contrat de consultance est d’une durée totale de 70 jours ouvrables. Ceux-ci seront répartis sur l’ensemble du projet, de la signature du contrat à la fin du mois de novembre 2025. La répartition exacte de ces jours sera convenue entre le consultant et les partenaires du projet. Les tâches spécifiques et le calendrier des livrables pour chaque phase seront convenus pendant la période de démarrage, avec une certaine flexibilité pour s’aligner sur les activités et la mise en oeuvre plus larges du projet.

7. Composition prévue de l’équipe
La consultance devrait être effectuée par un consultant individuel. Une petite équipe peut être envisagée si cela correspond à l’expertise disponible, à la couverture de l’ensemble de la période du projet ou à d’autres justifications présentées dans l’offre.
Cette consultation est ouverte uniquement aux ressortissants nationaux

8. Éligibilité, qualification et expérience requise
Conditions essentielles :
• Diplôme supérieur en sciences sociales, en consolidation de la paix, en affaires politiques, en droit, en études de développement ou dans un domaine connexe;
• Au moins 5 ans d’expérience dans le domaine de réponse humanitaire, de développement et de consolidation au déplacement, aux solutions durables et/ou de réintégration;
• Au moins trois ans d’expérience en matière de recherche dans un domaine connexe, idéalement avec des rapatriés, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et d’autres personnes touchées par des déplacements forcée;
• Au moins deux ans d’expérience en suivi et évaluation ou en recherche liée à la mesure de l’impact des projets et des réponses aux déplacements forcés;
• Expérience avérée dans l’analyse de données dans le contexte des solutions durables pour les personnes touchées par le déplacement ;
• Forte compréhension technique et contextuelle sur les thématiques de solutions durables et de réintégration au Burundi;
• Compréhension approfondie de la culture locale, des coutumes et des dynamiques politiques au Burundi, ainsi que la capacité à travailler avec sensibilité avec les communautés locales et les autorités ;
• Connaissance et expérience dans l’intégration d’approches sensibles au genre et inclusives dans la conception et la mise en oeuvre de programmes, particulièrement dans les contextes de déplacement et de réintégration, un atout considérable ;
• Excellentes capacités d’analyse, de rédaction et de communication ;
Exigences linguistiques : Maîtrise du Français et du Kirundi à l’écrit et à l’oral.

9. Superviseur technique
Le(s) consultant(s) sélectionné(s) travaillera sous la supervision de :
• Elysia Buchanan, ReDSS Manager-Great Lakes
elysia.buchanan@regionaldss.org
• Nadège Mwizero, Communication, Learning and Partnerships Specialist, mwizero.nadege@drc.ngo

10. Lieu d’attache et logistique
Il est prévu que le(s) consultant(s) soit basé à Bujumbura, avec la possibilité de se rendre régulièrement sur les sites du projet (Makamba dans la commune de Nyanza-Lac et Ruyigi dans la commune de Gisuru).
Le(s) consultant(s) disposera(ont) de son(leur) propre ordinateur et de son(leur) téléphone portable.

11. Conditions de voyage
Le(s) consultant(s) se déplacera sur le terrain dans le cadre de sa mission. Les moyens nécessaires à ces déplacements doivent être pris en compte par le consultant dans le cadre de la proposition financière.
12. Processus de soumission; se référer à l’appel d’offres
13. Evaluation des offres
Seules les personnes présélectionnées seront contactées pour un entretien avec le jury afin de s’assurer de leur compréhension des services de conseil.

Les offres peuvent être soumises par e-mail en les envoyant à l’adresse dédiée, contrôlée et sécurisée suivante : tender.bdi@drc.ngo

Lorsque les offres sont soumises par e-mail, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Le numéro de la DDP doit être inscrit dans la ligne Objet du message
  • L’offre technique et l’offre financière doivent être envoyées par deux e-mails séparés, et l’objet de chacun des e-mails doit être clairement indiqué dans la ligne Objet des messages
    • L’offre financière ne doit contenir que l’annexe A.2 – Formulaire de soumission (offre financière).
    • L’offre technique doit contenir tous les autres documents requis dans le cadre de l’appel d’offres, à l’exception de toute information relative au prix.
  • Les documents requis doivent être attachées en pièces-jointes à l’email, en format PDF, JPEG ou TIF ou dans ces mêmes formats, mais présentés sous fichier ZIP. Si des documents sont fournis en format Word ou Excel, l’offre sera disqualifiée.
  • Les pièces-jointes ne peuvent excéder 4MB ; si nécessaire, le soumissionnaire doit envoyer son offre en plusieurs e-mails.

Le non-respect des dispositions ci-dessus peut conduire á la disqualification de l’offre.

Le DRC ne peut être tenu responsable en cas de panne de l’Internet, du réseau, du serveur ou de tout autre matériel ou logiciel utilisé par le DRC ou par le soumissionnaire pour l’envoi et le traitement des e-mails.

Le DRC ne peut être tenu responsable en cas de non-réception des offres soumises par e-mail dans le cadre de la procédure d’appel d’offres électronique.

Les offres doivent être soumises en version électronique.

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The Danish Refugee Council is currently implementing a broad range of activities relevant to conflict affected communities and persons. The activities are categorized in ten sectors:

Shelter and Non-food Items, Food Security, Protection, Income Generation, Coordination & Operational Services, Community Infrastructure & Services, Humanitarian Mine Action, Armed Violence Reduction (AVR), Water, Sanitation & Hygiene (WASH), and Education.

Here you can read some short exemplifications of what types of activities the respective sectors include:

Shelter and Non-food Items: Provision of emergency shelter, emergency cash grants, rehabilitation of housing, distribution of non-food items (NFIs) and provision of return and repatriation kits.

Food Security: Emergency food provision or food voucher programmes. Training and capacity development in agriculture, agricultural inputs (e.g. tools and seeds), agricultural grants.

Protection: Advocacy for the rights of displaced people in their context of displacement, child protection initiatives, individual protection assistance based on vulnerability, legal aid, land & property rights, sexual and gender-based violence prevention, registration services for the internally displaced and refugees, monitoring of rights and rights awareness-raising, facilitation of return and repatriation processes.

Income Generation: Business training and SME development, business grants, life-skills training, literacy and numeracy training, vocational training, micro-credit loans, savings groups, group enterprise development and facilitation.

Coordination & Operational Services: Coordination and management of refugee and IDP camps, active participation in UN cluster coordination, humanitarian surveys and studies, facilitation of NGO Networks focused on displacement solutions, capacity development, training and support to local NGOs, secondment of experts to UN emergency operations worldwide

Community Infrastructure & Services: Provision of physical infrastructure like roads, bridges, community centres, irrigation systems or other community structures, facilitation and training of infrastructure management groups at community level, facilitation and funding of community development plans, initiatives for disaster risk reduction at community level.

Humanitarian Mine Action: Manual or mechanical mine clearance, clearance of former battle areas, education for affected communities – with special focus on children on how to avoid harm from mines and UXO, surveys of expected and confirmed mined or UXO areas, explosive ordnance disposal and stockpile destruction, capacity building of national demining institutions.

Armed Violence Reduction (AVR): Education in procedures for safe storage and safe handling of small arms and light weapons (SALW), capacity building of institutions for safety, local and community level conflict management and mitigation.

Water, Sanitation & Hygiene (WASH): Emergency water supply, hygiene item distribution, hygiene information and education, construction of latrines, installation water points, wells and water storage. Water purification.

Education: Education grants and fee support, school feeding programmes, teacher training and support, school materials provision and construction or rehabilitation of school structures.

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0 USD Burundi CF 3201 Abc road Consultancy , 40 hours per week Danish Refugee Council (DRC)

Termes de Référence (TDRs) Pour Consultance pour appuyer un projet de solutions durables basé sur une approche par zone

1. A propos de ReDSS ReDSS est un secrétariat qui opère au profit de 14 ONG internationales et nationales travaillant sur les déplacements forcés en Afrique de l'Est, dans la Corne de l'Afrique et dans la région des Grands Lacs. Nous avons été créés en 2015 en réponse au désir de la plateforme d'ONG d'être plus proactive dans l'élaboration de politiques et de programmes de solutions durables dans la région. Notre équipe travaille à la fois au niveau régional et national et se concentre sur la traduction des données probantes et de la recherche en politiques et programmes qui peuvent mieux répondre aux besoins des communautés touchées par le déplacement. Pour ce faire, nous menons une série d'activités, notamment : la mobilisation des principales parties prenantes à différents niveaux afin de dégager un consensus sur les actions collectives qui peuvent être entreprises ; le soutien à la production de nouvelles données en commanditant et en entreprenant des recherches et des analyses ; et le renforcement des capacités des principaux acteurs en dispensant des formations et en élaborant des outils et des orientations. Nous ne mettons pas directement en oeuvre les programmes et, en maintenant cette distance, nous sommes mieux à même de jouer un rôle neutre dans l'ensemble du système.

2. Contexte et Justification Historiquement, le Burundi a connu des périodes d'instabilité, de tensions, voire de conflits violents, qui ont entraîné des impacts négatifs en termes d’accès aux moyens de subsistance et de cohésion sociale. Ces défis, présents à partir des années 1960, ont poussé un grand nombre de Burundais à quitter leur pays d’origine, et s’installer dans les pays voisins. Suite à une amélioration progressive de la situation politique et sécuritaire, le Burundi a accueilli plus de 248 000 rapatriés depuis 2017. Ces populations continuent de faire face à des besoins importants liés à leur réintégration. Environ 255 000 Burundais sont toujours réfugiés dans les pays voisins.

Il est également important de noter que présentement plus de 100 000 personnes sont déplacées à l'intérieur du pays (PDIs), dont 93 % en raison des aléas climatiques, selon les données du HCR et de la DTM l'OIM. Ces populations sont également confrontées à d'importantes difficultés pour trouver des solutions durables.

Dans ce contexte fragile d’un pays qui souhaite se tourner vers la transition socio-économique et les solutions durables des efforts humanitaire, développement et de renforcement de la paix coordonnés sont nécessaires. Des moyens on été mis en place sous l’égide des ministères de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique et du Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, notamment la création de Groupes de Travail Solutions Durables (GTSD) aux niveau national et provincial. Cependant, ces structures de gouvernance pour les solutions durables ont besoin d'un soutien supplémentaire en termes de connaissances, de coordination et de mise en oeuvre des solutions durables.

Les besoins autour de la réalisation des solutions durables ont particulièrement accrus dans les zones transfrontalières, où les déplacements fréquents et les nombreux retours posent des défis considérables aux solutions et à la réintégration durables. Deux provinces clés dans le contexte de retour sont Ruyigi et Makamba, avec les communes de Gisuru et Nyanza-Lac. Ces provinces et ces communes en particulier, se distinguent par un nombre élevé de rapatriés récents et de PDIs, ainsi que par un accès limité aux infrastructures de base, faisant d'elles des points d'entrée stratégiques pour une approche territoriale visant à renforcer les solutions durables.

Les dynamiques spécifiques de ces communes démontrent clairement la nécessité d’approches contextualisées pour répondre efficacement aux défis uniques de réintégration et de développement durable. Dans cette optique, les approches par zones sont considérées comme des bonne pratiques pour la réalisation des solutions durables car elles permettent de répondre de manière ciblée aux spécificités locales, en tenant compte des dynamiques sociales, économiques et environnementales propres à chaque région. Elles favorisent une approche intégrée, renforçant la coopération entre les acteurs locaux et les communautés pour une réintégration durable et inclusive des déplacés. Bien que ces approches ne soient pas nouvelles, il existe des opportunités de les renforcer et de les étendre dans le contexte spécifique du Burundi.

Dans ce cadre, en 2025 l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Danish Refugee Council (DRC) avec le soutien de ReDSS s’articulera autour de trois axes en lien avec les solutions durables à travers une approche par zone dans les communes de Gisuru et Nyanza-Lac : (i) le renforcement de la coordination et des capacités gouvernementales en matière d’information et de connaissances des solutions durables ; (ii) la réintégration socio-économique des personnes déplacées au sein de leurs communautés d’accueil ; (iii) la protection, santé mentale et le soutien psychosocial, l’inclusion et la cohabitation pacifique des communautés de retours.

3. Le but de la consultance Le ReDSS cherche un consultant ou une équipe de consultants pour un projet sur l'appui aux solutions durables à travers une approche par zone dans les provinces de Makamba (Commune de Nyanza-Lac) et Ruyigi (Commune de Gisuru). Le projet sera mis en oeuvre en consortium par l'OIM et le DRC, avec le soutien de ReDSS et en collaboration avec les ministères techniques et le bureau du coordinateur résident. Dans le cadre de ce projet, ReDSS est chargé d'assurer une forte coordination sur les solutions durables en soutenant les autorités locales et en coordonnant les groupes de travail axés sur la réintégration et les solutions durables. Il s'agira notamment d'élaborer un curriculum sur la mise en oeuvre d'approches par zone pour les solutions durables au Burundi et de faciliter les sessions de renforcement des capacités pour les autorités locales afin de leur permettre de s'approprier la planification et la mise en oeuvre au niveau local en se basant sur des données probantes sur les acteurs et les besoins en matière de solutions durables. Pour s'assurer que l'impact et l'apprentissage sont bien saisis et peuvent informer les approches basées sur les zones à travers le Burundi, et potentiellement dans d'autres contextes dans la région, ReDSS cherche un consultant ou une équipe de consultants pour soutenir la collecte et la dissémination des perspectives des parties prenantes et des leçons apprises. Le(s) consultant(s) pourra également être sollicité pour donner des avis sur d'autres activités du projet, en particulier pour apporter une contribution et une révision des curriculums de renforcement des capacités et l’engagements avec les parties prenantes. La priorité dans la sélection sera donnée aux consultants qui font partie des communautés touchées par les déplacements au Burundi ou qui ont une forte expérience directe avec elles et qui démontrent une compréhension significative des approches de solutions durables et des processus nationaux pertinents.

4. Les objectifs de la consultance et champ d’application • Travailler avec l’équipe du projet pour développer un cadre de suivi afin de capturer les perspectives des principales partie prenantes et les lecons apprises tout au long de la mise en oeuvre du projet Le(s) consultant(s) sera responsable de l’élaboration d’un cadre clair de suivi et d’évaluation du projet. Ce cadre devrait inclure la collecte des perspectives des principales parties prenantes sur le contexte local de réintégration, la pertinence du projet et ses réalisations éventuelles. Il devrait prendre en compte les principaux obstacles à la réintégration au Burundi, ainsi que les enseignements passés concernant les approches par zones et les politiques, les mécanismes de coordination et planification en place, et la réponse globale soutenant les solutions durables. Cet outil soutiendra les partenaires et les autorités en leur fournissant un cadre basé sur des preuves pour partager les bonnes pratiques, les leçons apprises et les tendances émergentes en matière de réintégration. Il devra également s’assurer que les aspects liés au genre ainsi que les autres facteurs de vulnérabilité et de diversité soient pris en compte afin de garantir des approches inclusives pour la réalisation des solutions durables. Le processus de développement de ce cadre doit être consultatif et inclure, en particulier, les retours des partenaires du programme et des ministères en charge de la réintégration. Il devrait être élaborer durant la phase de démarrage et révisé dans le cadre de l’évaluation finale afin de servir d’outil plus général pour aborder les approches territoriales au Burundi. • Accompagner le projet et procéder au suivi et à l’évaluation de l’ensemble du processus de réintégration, en formulant des recommandations claires pour informer la mise en oeuvre du projet et les futures initiatives basées sur les zones au Burundi En utilisant le cadre établi, le(s) consultant(s) sera chargé de suivre et d’évaluer les étapes franchies dans la mise en oeuvre du projet. Cela inclut la formulation de recommandations claires pour informer la mise en oeuvre du projet dans un premier temps, et pour adapter les approches afin d’assurer des approches plus réussies dans le futur. Cette approche devra mettre un accent particulier sur la collecte des perspectives des autorités locales et des populations affectées par le déplacement. Les enseignements tirés de ce processus devront être regroupés dans des livrables formels (voir ci-dessous), cependant, on attend également du consultant qu’il tire parti de ce processus pour soutenir la coordination élargie et la mise en oeuvre du projet. • Fournir des conseils dans l’implémentation des activités de soutien au GTSD-P, de renforcement de capacités et d’élaboration d’outils de collecte des données Les consultations menées par le(s) consultant(s) et les enseignements tirés au cours du projet devraient informer la mise en oeuvre. Cela inclut l’apprentissage relatif aux dynamiques contextuelles spécifiques, les perspectives des parties prenantes clés, ainsi que les leçons apprises des précédentes approches basées sur zones mises en oeuvre au Burundi. Dans le cadre de cette action, le consultant devra soutenir et conseiller le ReDSS, l’OIM, et le DRC dans le développement et la mise en oeuvre des activités, notamment celles liées au soutien à la coordination, au renforcement des capacités et à la collecte des données. La portée exacte de ce soutien sera défini lors de la phase de démarrage, mais cela comprendra la participation aux réunions de coordination du projet, aux réunions du GTSD aux niveaux provincial et national, ainsi qu’aux autres efforts de diffusion et d’engagement associés.

5. Livrables Le consultant soumettra les livrables suivants, comme indiqué ci-dessous : Phase Résultats attendus Description indicative des tâches Délai maximum prévu Phase de démarrage - Rapport initial - Cadre de suivi - Outil de collecte de donnée • Produire un document décrivant le cadre à être utiliser pour identifier les leçons apprises et l'impact du projet, y compris la méthodologie prévue pour la collecte des données et pour impliquer les principales parties prenantes. Cette phase devrait également inclure un rapport présentant les principaux enseignements tirés de la recherche, de l'analyse et de l'expérience sur les approches par zone au Burundi, recueillis par le biais d'une analyse documentaire • Au cours de cette phase, le consultant doit également présenter les supports à utiliser pour les consultations des principales parties prenantes. 10 jours ouvrables 5

Phase Résultats attendus Description indicative des tâches Délai maximum prévu Phase 2 Rapport intermédiaire Rapport intermédiaire À mi-parcours du projet, le consultant devra rédiger un bref rapport résumant les points de vue des principales parties prenantes sur le projet à ce jour et sur les enseignements tirés. Ce rapport servira de base au rapport final et à la mise en oeuvre du projet au cours de la seconde moitié du projet. Il s'agira d'un rapport interne destiné aux partenaires du projet. 20 jours ouvrables Phase 3 Accompagnement du projet Participation dans des activités clés Revue des produits de projet et feed-back Appui technique continu Le consultant devra jouer un rôle clé dans l'orientations et conseils techniques à l'appui de la mise en oeuvre du projet. Cela inclut la participation à des activités clés du projet, la revue de certains résultats et un engagement plus large sur la mise en oeuvre du projet. La portée exacte de ce rôle sera établie avec les partenaires du projet au cours de la période de démarrage. 15 jours ouvrables Phase 4 Rapport final Rapport final Le consultant devra rédiger un rapport final résumant les principaux impacts et les enseignements tirés du projet. L'objectif du rapport est de fournir des orientations et des conseils pour appuyer les approches par zone au Burundi, et éventuellement dans d'autres contextes de la région. Le rapport final devrait s'appuyer sur la collecte de données afin de recueillir les points de vue des principales parties prenantes. Le rapport devrait être public et sera largement partagé avec les principales parties prenantes. 20 jours ouvrables Phase 5 Dissémination Présentation des résultats Le consultant devra élaborer une présentation des principales conclusions et recommandations du rapport final et participer aux activités 5 jours ouvrables

Phase Résultats attendus Description indicative des tâches Délai maximum prévu de suivi à convenir conjointement avec les partenaires du projet. Le consultant fournira la documentation par courrier électronique en format Word et PDF. Le consultant devra intégrer les commentaires du ReDSS et d'autres parties prenantes clés à chaque phase.

6. Durée, calendrier et paiement Le contrat de consultance est d'une durée totale de 70 jours ouvrables. Ceux-ci seront répartis sur l'ensemble du projet, de la signature du contrat à la fin du mois de novembre 2025. La répartition exacte de ces jours sera convenue entre le consultant et les partenaires du projet. Les tâches spécifiques et le calendrier des livrables pour chaque phase seront convenus pendant la période de démarrage, avec une certaine flexibilité pour s'aligner sur les activités et la mise en oeuvre plus larges du projet.

7. Composition prévue de l'équipe La consultance devrait être effectuée par un consultant individuel. Une petite équipe peut être envisagée si cela correspond à l'expertise disponible, à la couverture de l'ensemble de la période du projet ou à d'autres justifications présentées dans l'offre. Cette consultation est ouverte uniquement aux ressortissants nationaux

8. Éligibilité, qualification et expérience requise Conditions essentielles : • Diplôme supérieur en sciences sociales, en consolidation de la paix, en affaires politiques, en droit, en études de développement ou dans un domaine connexe; • Au moins 5 ans d'expérience dans le domaine de réponse humanitaire, de développement et de consolidation au déplacement, aux solutions durables et/ou de réintégration; • Au moins trois ans d'expérience en matière de recherche dans un domaine connexe, idéalement avec des rapatriés, des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays et d'autres personnes touchées par des déplacements forcée; • Au moins deux ans d’expérience en suivi et évaluation ou en recherche liée à la mesure de l’impact des projets et des réponses aux déplacements forcés; • Expérience avérée dans l'analyse de données dans le contexte des solutions durables pour les personnes touchées par le déplacement ; • Forte compréhension technique et contextuelle sur les thématiques de solutions durables et de réintégration au Burundi; • Compréhension approfondie de la culture locale, des coutumes et des dynamiques politiques au Burundi, ainsi que la capacité à travailler avec sensibilité avec les communautés locales et les autorités ; • Connaissance et expérience dans l’intégration d’approches sensibles au genre et inclusives dans la conception et la mise en oeuvre de programmes, particulièrement dans les contextes de déplacement et de réintégration, un atout considérable ; • Excellentes capacités d'analyse, de rédaction et de communication ; Exigences linguistiques : Maîtrise du Français et du Kirundi à l'écrit et à l'oral.

9. Superviseur technique Le(s) consultant(s) sélectionné(s) travaillera sous la supervision de : • Elysia Buchanan, ReDSS Manager-Great Lakes elysia.buchanan@regionaldss.org • Nadège Mwizero, Communication, Learning and Partnerships Specialist, mwizero.nadege@drc.ngo

10. Lieu d’attache et logistique Il est prévu que le(s) consultant(s) soit basé à Bujumbura, avec la possibilité de se rendre régulièrement sur les sites du projet (Makamba dans la commune de Nyanza-Lac et Ruyigi dans la commune de Gisuru). Le(s) consultant(s) disposera(ont) de son(leur) propre ordinateur et de son(leur) téléphone portable.

11. Conditions de voyage Le(s) consultant(s) se déplacera sur le terrain dans le cadre de sa mission. Les moyens nécessaires à ces déplacements doivent être pris en compte par le consultant dans le cadre de la proposition financière. 12. Processus de soumission; se référer à l'appel d'offres 13. Evaluation des offres Seules les personnes présélectionnées seront contactées pour un entretien avec le jury afin de s'assurer de leur compréhension des services de conseil.

Les offres peuvent être soumises par e-mail en les envoyant à l’adresse dédiée, contrôlée et sécurisée suivante : tender.bdi@drc.ngo

Lorsque les offres sont soumises par e-mail, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Le numéro de la DDP doit être inscrit dans la ligne Objet du message
  • L’offre technique et l’offre financière doivent être envoyées par deux e-mails séparés, et l’objet de chacun des e-mails doit être clairement indiqué dans la ligne Objet des messages
    • L’offre financière ne doit contenir que l’annexe A.2 - Formulaire de soumission (offre financière).
    • L’offre technique doit contenir tous les autres documents requis dans le cadre de l’appel d’offres, à l’exception de toute information relative au prix.
  • Les documents requis doivent être attachées en pièces-jointes à l’email, en format PDF, JPEG ou TIF ou dans ces mêmes formats, mais présentés sous fichier ZIP. Si des documents sont fournis en format Word ou Excel, l’offre sera disqualifiée.
  • Les pièces-jointes ne peuvent excéder 4MB ; si nécessaire, le soumissionnaire doit envoyer son offre en plusieurs e-mails.

Le non-respect des dispositions ci-dessus peut conduire á la disqualification de l’offre.

Le DRC ne peut être tenu responsable en cas de panne de l’Internet, du réseau, du serveur ou de tout autre matériel ou logiciel utilisé par le DRC ou par le soumissionnaire pour l’envoi et le traitement des e-mails.

Le DRC ne peut être tenu responsable en cas de non-réception des offres soumises par e-mail dans le cadre de la procédure d’appel d’offres électronique.

Les offres doivent être soumises en version électronique.

2025-04-03

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