Consultant International pour l’élaboration du plan d’action national multisectoriel budgetisé pour l’abandon des mariages 323 views0 applications


UNICEF works in some of the world’s toughest places, to reach the world’s most disadvantaged children. To save their lives. To defend their rights. To help them fulfill their potential.

Across 190 countries and territories, we work for every child, everywhere, every day, to build a better world for everyone.

And we never give up.

For every child, Safety

Le Cameroun a ratifié e 11 janvier 1993 la Convention relative aux Droits de l’Enfant et le 05 septembre 1997 la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant, qui constituent les principaux instruments juridiques (international et régional) de promotion et de protection des droits de l’enfant. Toutefois, en dépit de l’existence de ces textes, certaines pratiques traditionnelles néfastes persistent, à l’instar du mariage d’enfants, défini comme l’union légale ou non avec une personne âgée de moins de 18 ans.

Le mariage des enfants reste un sérieux problème au Cameroun. Selon la MICS 2014, une fille sur dix est mariée avant l’âge de 15 ans (11%) et une sur trois avant 18 ans (36%). En outre, l’absence d’harmonisation des textes nationaux avec les instruments juridiques susvisés contribue au maintien de cette pratique au détriment des filles. En effet, conformément à l’article 52 de l’Ordonnance du 29 juin 1981 portant organisation de l’état civil et diverses dispositions relatives à l’état des personnes physiques, l’âge légal de mariage est de 18 ans chez les garçons et de 15 ans chez les filles. Bien que le Code Pénal adopté le 12 juillet 2016 ait réglé la question en réprimant le mariage des enfants dans son article 356 cette disposition devrait être harmonisée avec celle du Code Civil applicable au Cameroun, afin d’éliminer les disparités existantes, contraires à la CDE.

La pratique des mariages d’enfants constitue l’une des formes les plus récurrentes de violences et discriminations faites aux filles, et d’abus envers les enfants. Elle empêche les enfants, en particulier les filles, de jouir de certains de leurs droits fondamentaux comme le droit à l’éducation.

Selon une étude de référence de 2015 sur les mariages précoces et forcés au Cameroun, les causes de ces pratiques sont multiples. Il s’agit, entre autres,des normes sociales concernant le statut de la femme; de la perception des rôles et des relations de genre; du concept d’enfance; de l’accès qualitatif et quantitatif insuffisant aux services sociaux de base, en particulier, des services d’éducation qui n’offrent pas toujours un environnement protecteur pour les filles ; de la pauvreté ; de la législation non conforme aux normes internationales.

Les conséquences des mariages d’enfants sont tout aussi variées : taux de mortalité maternelle élevé parmi les adolescentes (28%), faible niveau d’éducation, déperditions scolaires, pauvreté, augmentation du cycle intergénérationnel de la violence, etc.

Les actions menées par le Gouvernement contribuent à l’atteinte des objectifs fixés. Cependant, beaucoup de défis sont encore à relever. Pour ce faire, il importe de développer des stratégies novatrices et efficaces, mettre en oeuvre des actions plus concrètes et assurer la mobilisation des fonds nécessaires, afin d’apporter des réponses plus appropriées aux problèmes auxquels les enfants sont confrontés.

Par conséquent, une approche multisectorielle est nécessaire pour accélérer les actions visant à l’abandon du mariage d’enfants, cette problématique étant par ailleurs une priorité au niveau international. C’est dans cette logique que l’Union Africaine a lancé en mai 2014, une campagne pour mettre fin au mariage des enfants. En janvier 2016, l’UNICEF a apporté son appui au Gouvernement pour la mise en place d’une plateforme nationale de coordination pour l’abandon des mariages d’enfants. Dans le même ordre d’idées, le Gouvernement du Cameroun a lancé en novembre 2016, une campagne y relative au niveau national. Des actions de sensibilisation ont été également menées en direction des parlementaires et de certains acteurs communautaires, à l’effet de susciter leur engagement dans ce sens. Par ailleurs, une étude sur les normes sociales à la base des pratiques socioculturelles/traditionnelles néfastes envers les filles au Cameroun, commanditée par le MINPROFF et financée par l’UNICEF a été réalisée en 2018 par une équipe de consultants de l’Université de San Diego et de Yaounde 1 , avec comme focus prioritaire la problématique du mariage d’enfants. Les résultats de cette étude, présentés dans le cadre d’un atelier tenu le 26 février 2018, ont permis de générer des évidences et de disposer d’éléments d’informations susceptibles de favoriser le développement d’une stratégie de communication en direction de cibles spécifiques, pour contribuer aux changements souhaités d’abandon du mariage des enfants.

En vue d’accélérer les actions visant à mettre fin au mariage des enfants, le Cameroun, à travers son Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), envisage d’élaborer un plan d’action national multisectoriel budgétisé. A cet effet, cette intervention constitue l’une des priorités du Programme de Coopération entre le Gouvernement du Cameroun et l’UNICEF pour la période 2018-2020. Sa mise en oeuvre contribuera à l’atteinte du produit ci-après: «D’ici 2020, le gouvernement et les principales parties prenantes du niveau central et déconcentré ont une capacité renforcée pour coordonner, planifier et suivre les interventions dans un environnement légal protégeant les droits des enfants».

En effet, plusieurs partenaires mettent en oeuvre une grande diversité d’interventions qui contribuent à retarder l’âge du mariage des filles, notamment, des actions visant à promouvoir la scolarisation des filles ou les changements de comportement par la communication de masse ou interpersonnelle, dans différentes régions du pays. Si les actions ainsi menées concourent à l’atteinte des objectifs fixés, elles sont très souvent mises en oeuvre à petite échelle et ne sont pas coordonnées ni capitalisées en vue d’une mise à l’échelle; ce qui en limite l’impact auprès des cibles. D’où la nécessité d’avoir un plan d’action multisectoriel budgétisé qui sera l’instrument opérationnel de la campagne n’tionale pour mettre fin aux mariages d’enfants.

How can you make a difference?

L’objectif général de la consultation est d’élaborer un plan d’action national multisectoriel budgétisé avec son plan de suivi et d’évaluation en vue de l’accélération des actions visant à mettre fin au mariage des enfants.

Il s’agira plus spécifiquement de:

  • Proposer des orientations stratégiques pertinentes visant à influencer les actions des intervenants en faveur de l’abandon des mariages d’enfants ;
  • Planifier les interventions prioritaires nécessaires à l’opérationnalisation des orientations stratégiques en s’assurant de la cohérence avec les dispositions internationales, régionales et nationales ;
  • Budgétiser les actions planifiées et élaborer un plan de financement sur le budget de l’état et l’aide internationale;
  • Elaborer un plan de suivi et évaluation de ce plan national d’action.

Les activités principales porteront sur:

  • Production d’une revue documentaire sur l’état des lieux sur les mariages d’enfants. Sur la base des documents de contexte et de référence (cadre législatif, politiques et plans d’action nationaux, documents sur les interventions existantes, etc.)et des résultats de l’étude sur les normes sociales en rapport avec les mariages d’enfants, le consultant fera une analyse de la problématique, des interventions en cours et des actions planifiéespar les différents acteurs (structures étatiques et non étatiques intervenant dans la protection de l’enfant – «qui fait quoi et où»). Ces éléments permettront de dresser l’état des lieux sur la pratique des mariages d’enfants.
  • Elaboration du Plan d’action multisectoriel. Le consultant facilitera un atelier de cadrage en vue de proposer et échanger sur la structuration du Plan d’action. Il procèdera à la finalisation de la structure du Plan d’action sur la base des commentaires issus de l’atelier de cadrage, qui fera ensuite l’objet de relecture par la plateforme pour l’abandon des mariages d’enfants, avant la validation par les différents secteurs. Sur la base des discussions, travaux de groupes et interviews bilatérales, le plan d’action élaboré devra faire clairement ressortir la multisectorialité des interventions et comporter un cadre logique spécifique, mesurable, réaliste, atteignable, pertinent et limité dans le temps, avec des résultats, des indicateurs, des valeurs de référence, des cibles et les secteurs en charge de la mise en oeuvre des actions ciblées. Les documents produits devraient être partagés avec le MINPROFF et l’UNICEF pour commentaires avant soumission lors d’un atelier de validation.
  • Elaboration du Plan de suivi et évaluation du Plan d’action. Sur la base de discussions, travaux de groupes et interviews bilatérales, le (la) consultant(e) devra établir un plan de suivi avec des indicateurs spécifiques, des moyens de vérification réalistes et pertinents. Le document produit devra être partagé avec le MINPROFF et l’UNICEF pour commentaires avant soumission lors d’un atelier de validation.
  • Budgétisation du plan d’action. Le (la) consultant(e) effectuera le costing d’étaillé des interventions planifiées. Le draft de plan d’action multisectoriel budgétiésé sera validé dans le cadre d’un atelier rassemblant les administrations publiques, les partenaires techniques et financiers, les ONG et Organisations de la Société Civile intervenant dans le domaine de la protection de l’enfant, ainsi que les leaders traditionnels, religieux et associations des jeunes/adolescents. Pour une meilleure appropriation par les différents acteurs institutionnels et communautaires, l’ébauche de plan d’action budgétisé sera réexaminé par les membres de la plateforme pour l’abandon des mariages d’enfants et le consultant procédera à sa finalisation à travers l’intégration des commentaires et recommandations issus dudit atelier.

To qualify as an advocate for every child you will have…

Le (la) consultant(e) international(e) devra disposer des qualifications et compétences suivantes :

  • Posséder au moins un diplôme universitaire de niveau maitrise ou équivalent en Sciences sociales ou autres domaines connexes ;
  • Avoir une expérienced’au moins 5 ans en élaboration de plans d’action nationaux multisectoriels et plans budgétisés dans le domaine du développement social en général et dans le domaine des droits de l’enfant en particulier;
  • Posséder de bonnes aptitudes en facilitation, plaidoyer, négociation, communication, organisation;
  • Avoir une solide expérience de travail avec des acteurs institutionnels et de la société civile ;
  • Disposer de bonnes capacités d’analyse et de rédaction ;
  • Avoir une bonne capacité d’écoute et d’analyse;
  • Avoir une parfaite maitrise de la langue française; une bonne connaissance d’une autre langue, notamment l’anglais, serait un atout;
  • Avoir une bonne maîtrise des outils bureautiques. Le candidat devra maîtriser au moins les logiciels suivants: Word, Excel, Powerpoint;
  • La connaissance du contexte de la protection de l’enfant a Cameroun sera un atout.

For every Child, you demonstrate…

UNICEF’s core values of Commitment, Diversity and Integrity and core competencies in Communication, Working with People and Drive for Results.

The competencies required for this post areLeading and Supervising, Formulating Strategies and Concepts, Analyzing, Relating and Networking, Deciding and Initiating Action.

View our competency framework at

http://www.unicef.org/about/employ/files/UNICEF_Competencies.pdf

UNICEF is committed to diversity and inclusion within its workforce, and encourages all candidates, irrespective of gender, nationality, religious and ethnic backgrounds, including persons living with disabilities, to apply to become a part of the organization.

UNICEF has a zero-tolerance policy on conduct that is incompatible with the aims and objectives of the United Nations and UNICEF, including sexual exploitation and abuse, sexual harassment, abuse of authority and discrimination. UNICEF also adheres to strict child safeguarding principles. All selected candidates will, therefore, undergo rigorous reference and background checks, and will be expected to adhere to these standards and principles.

Remarks:

Mobility is a condition of international professional employment with UNICEF and an underlying premise of the international civil service.

Only shortlisted candidates will be contacted and advance to the next stage of the selection process.

How to apply:

UNICEF is committed to diversity and inclusion within its workforce, and encourages qualified female and male candidates from all national, religious and ethnic backgrounds, including persons living with disabilities, to apply to become a part of our organization.

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UNICEF is a leading humanitarian and development agency working globally for the rights of every child. Child rights begin with safe shelter, nutrition, protection from disaster and conflict and traverse the life cycle: pre-natal care for healthy births, clean water and sanitation, health care and education.

UNICEF has spent nearly 70 years working to improve the lives of children and their families. Working with and for children through adolescence and into adulthood requires a global presence whose goal is to produce results and monitor their effects. UNICEF also lobbies and partners with leaders, thinkers and policy makers to help all children realize their rights—especially the most disadvantaged.

The United Nations Children's Fund is a United Nations (UN) programme headquartered in New York City that provides humanitarian and developmental assistance to children and mothers in developing countries. It is one of the members of the United Nations Development Group and its executive committee.

UNICEF was created by the United Nations General Assembly on 11 December 1946, to provide emergency food and healthcare to children in countries that had been devastated by World War II. The Polish physician Ludwik Rajchman is widely regarded as the founder of UNICEF and served as its first chairman from 1946. On Rajchman's suggestion, the American Maurice Pate was appointed its first executive director, serving from 1947 until his death in 1965. In 1953, UNICEF's mandate was extended to address the needs of children in the developing world and became a permanent part of the United Nations System. At that time, the words "international" and "emergency" were dropped from the organization's name, making it simply the United Nations Children's Fund, or popularly known as "UNICEF".

UNICEF relies on contributions from governments and private donors, UNICEF's total income for 2008 was US$3,372,540,239. Governments contribute two-thirds of the organization's resources. Private groups and some six million individuals contribute the rest through national committees. It is estimated that 92 per cent of UNICEF revenue is distributed to programme services.UNICEF's programmes emphasize developing community-level services to promote the health and well-being of children. UNICEF was awarded the Nobel Peace Prize in 1965 and the Prince of Asturias Award of Concord in 2006.

Most of UNICEF's work is in the field, with staff in over 190 countries and territories. More than 200 country offices carry out UNICEF's mission through programmes developed with host governments. Seven regional offices provide technical assistance to country offices as needed.

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0 USD Yaounde CF 3201 Abc road Fixed Term , 40 hours per week United Nations Children’s Fund (UNICEF)

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Across 190 countries and territories, we work for every child, everywhere, every day, to build a better world for everyone.

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For every child, Safety

Le Cameroun a ratifié e 11 janvier 1993 la Convention relative aux Droits de l'Enfant et le 05 septembre 1997 la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l'Enfant, qui constituent les principaux instruments juridiques (international et régional) de promotion et de protection des droits de l'enfant. Toutefois, en dépit de l'existence de ces textes, certaines pratiques traditionnelles néfastes persistent, à l'instar du mariage d'enfants, défini comme l'union légale ou non avec une personne âgée de moins de 18 ans.

Le mariage des enfants reste un sérieux problème au Cameroun. Selon la MICS 2014, une fille sur dix est mariée avant l'âge de 15 ans (11%) et une sur trois avant 18 ans (36%). En outre, l'absence d'harmonisation des textes nationaux avec les instruments juridiques susvisés contribue au maintien de cette pratique au détriment des filles. En effet, conformément à l'article 52 de l'Ordonnance du 29 juin 1981 portant organisation de l'état civil et diverses dispositions relatives à l'état des personnes physiques, l'âge légal de mariage est de 18 ans chez les garçons et de 15 ans chez les filles. Bien que le Code Pénal adopté le 12 juillet 2016 ait réglé la question en réprimant le mariage des enfants dans son article 356 cette disposition devrait être harmonisée avec celle du Code Civil applicable au Cameroun, afin d'éliminer les disparités existantes, contraires à la CDE.

La pratique des mariages d'enfants constitue l'une des formes les plus récurrentes de violences et discriminations faites aux filles, et d'abus envers les enfants. Elle empêche les enfants, en particulier les filles, de jouir de certains de leurs droits fondamentaux comme le droit à l'éducation.

Selon une étude de référence de 2015 sur les mariages précoces et forcés au Cameroun, les causes de ces pratiques sont multiples. Il s'agit, entre autres,des normes sociales concernant le statut de la femme; de la perception des rôles et des relations de genre; du concept d'enfance; de l'accès qualitatif et quantitatif insuffisant aux services sociaux de base, en particulier, des services d'éducation qui n'offrent pas toujours un environnement protecteur pour les filles ; de la pauvreté ; de la législation non conforme aux normes internationales.

Les conséquences des mariages d'enfants sont tout aussi variées : taux de mortalité maternelle élevé parmi les adolescentes (28%), faible niveau d'éducation, déperditions scolaires, pauvreté, augmentation du cycle intergénérationnel de la violence, etc.

Les actions menées par le Gouvernement contribuent à l'atteinte des objectifs fixés. Cependant, beaucoup de défis sont encore à relever. Pour ce faire, il importe de développer des stratégies novatrices et efficaces, mettre en oeuvre des actions plus concrètes et assurer la mobilisation des fonds nécessaires, afin d'apporter des réponses plus appropriées aux problèmes auxquels les enfants sont confrontés.

Par conséquent, une approche multisectorielle est nécessaire pour accélérer les actions visant à l'abandon du mariage d'enfants, cette problématique étant par ailleurs une priorité au niveau international. C'est dans cette logique que l'Union Africaine a lancé en mai 2014, une campagne pour mettre fin au mariage des enfants. En janvier 2016, l'UNICEF a apporté son appui au Gouvernement pour la mise en place d'une plateforme nationale de coordination pour l'abandon des mariages d'enfants. Dans le même ordre d'idées, le Gouvernement du Cameroun a lancé en novembre 2016, une campagne y relative au niveau national. Des actions de sensibilisation ont été également menées en direction des parlementaires et de certains acteurs communautaires, à l'effet de susciter leur engagement dans ce sens. Par ailleurs, une étude sur les normes sociales à la base des pratiques socioculturelles/traditionnelles néfastes envers les filles au Cameroun, commanditée par le MINPROFF et financée par l'UNICEF a été réalisée en 2018 par une équipe de consultants de l'Université de San Diego et de Yaounde 1 , avec comme focus prioritaire la problématique du mariage d'enfants. Les résultats de cette étude, présentés dans le cadre d'un atelier tenu le 26 février 2018, ont permis de générer des évidences et de disposer d'éléments d'informations susceptibles de favoriser le développement d'une stratégie de communication en direction de cibles spécifiques, pour contribuer aux changements souhaités d'abandon du mariage des enfants.

En vue d'accélérer les actions visant à mettre fin au mariage des enfants, le Cameroun, à travers son Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), envisage d'élaborer un plan d'action national multisectoriel budgétisé. A cet effet, cette intervention constitue l'une des priorités du Programme de Coopération entre le Gouvernement du Cameroun et l'UNICEF pour la période 2018-2020. Sa mise en oeuvre contribuera à l'atteinte du produit ci-après: «D'ici 2020, le gouvernement et les principales parties prenantes du niveau central et déconcentré ont une capacité renforcée pour coordonner, planifier et suivre les interventions dans un environnement légal protégeant les droits des enfants».

En effet, plusieurs partenaires mettent en oeuvre une grande diversité d'interventions qui contribuent à retarder l'âge du mariage des filles, notamment, des actions visant à promouvoir la scolarisation des filles ou les changements de comportement par la communication de masse ou interpersonnelle, dans différentes régions du pays. Si les actions ainsi menées concourent à l'atteinte des objectifs fixés, elles sont très souvent mises en oeuvre à petite échelle et ne sont pas coordonnées ni capitalisées en vue d'une mise à l'échelle; ce qui en limite l'impact auprès des cibles. D'où la nécessité d'avoir un plan d'action multisectoriel budgétisé qui sera l'instrument opérationnel de la campagne n'tionale pour mettre fin aux mariages d'enfants.

How can you make a difference?

L'objectif général de la consultation est d'élaborer un plan d'action national multisectoriel budgétisé avec son plan de suivi et d'évaluation en vue de l'accélération des actions visant à mettre fin au mariage des enfants.

Il s'agira plus spécifiquement de:

  • Proposer des orientations stratégiques pertinentes visant à influencer les actions des intervenants en faveur de l'abandon des mariages d'enfants ;
  • Planifier les interventions prioritaires nécessaires à l'opérationnalisation des orientations stratégiques en s'assurant de la cohérence avec les dispositions internationales, régionales et nationales ;
  • Budgétiser les actions planifiées et élaborer un plan de financement sur le budget de l'état et l'aide internationale;
  • Elaborer un plan de suivi et évaluation de ce plan national d'action.

Les activités principales porteront sur:

  • Production d'une revue documentaire sur l'état des lieux sur les mariages d'enfants. Sur la base des documents de contexte et de référence (cadre législatif, politiques et plans d'action nationaux, documents sur les interventions existantes, etc.)et des résultats de l'étude sur les normes sociales en rapport avec les mariages d'enfants, le consultant fera une analyse de la problématique, des interventions en cours et des actions planifiéespar les différents acteurs (structures étatiques et non étatiques intervenant dans la protection de l'enfant - «qui fait quoi et où»). Ces éléments permettront de dresser l'état des lieux sur la pratique des mariages d'enfants.
  • Elaboration du Plan d'action multisectoriel. Le consultant facilitera un atelier de cadrage en vue de proposer et échanger sur la structuration du Plan d'action. Il procèdera à la finalisation de la structure du Plan d'action sur la base des commentaires issus de l'atelier de cadrage, qui fera ensuite l'objet de relecture par la plateforme pour l'abandon des mariages d'enfants, avant la validation par les différents secteurs. Sur la base des discussions, travaux de groupes et interviews bilatérales, le plan d'action élaboré devra faire clairement ressortir la multisectorialité des interventions et comporter un cadre logique spécifique, mesurable, réaliste, atteignable, pertinent et limité dans le temps, avec des résultats, des indicateurs, des valeurs de référence, des cibles et les secteurs en charge de la mise en oeuvre des actions ciblées. Les documents produits devraient être partagés avec le MINPROFF et l'UNICEF pour commentaires avant soumission lors d'un atelier de validation.
  • Elaboration du Plan de suivi et évaluation du Plan d'action. Sur la base de discussions, travaux de groupes et interviews bilatérales, le (la) consultant(e) devra établir un plan de suivi avec des indicateurs spécifiques, des moyens de vérification réalistes et pertinents. Le document produit devra être partagé avec le MINPROFF et l'UNICEF pour commentaires avant soumission lors d'un atelier de validation.
  • Budgétisation du plan d'action. Le (la) consultant(e) effectuera le costing d'étaillé des interventions planifiées. Le draft de plan d'action multisectoriel budgétiésé sera validé dans le cadre d'un atelier rassemblant les administrations publiques, les partenaires techniques et financiers, les ONG et Organisations de la Société Civile intervenant dans le domaine de la protection de l'enfant, ainsi que les leaders traditionnels, religieux et associations des jeunes/adolescents. Pour une meilleure appropriation par les différents acteurs institutionnels et communautaires, l'ébauche de plan d'action budgétisé sera réexaminé par les membres de la plateforme pour l'abandon des mariages d'enfants et le consultant procédera à sa finalisation à travers l'intégration des commentaires et recommandations issus dudit atelier.

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  • Posséder au moins un diplôme universitaire de niveau maitrise ou équivalent en Sciences sociales ou autres domaines connexes ;
  • Avoir une expérienced'au moins 5 ans en élaboration de plans d'action nationaux multisectoriels et plans budgétisés dans le domaine du développement social en général et dans le domaine des droits de l'enfant en particulier;
  • Posséder de bonnes aptitudes en facilitation, plaidoyer, négociation, communication, organisation;
  • Avoir une solide expérience de travail avec des acteurs institutionnels et de la société civile ;
  • Disposer de bonnes capacités d'analyse et de rédaction ;
  • Avoir une bonne capacité d'écoute et d'analyse;
  • Avoir une parfaite maitrise de la langue française; une bonne connaissance d'une autre langue, notamment l'anglais, serait un atout;
  • Avoir une bonne maîtrise des outils bureautiques. Le candidat devra maîtriser au moins les logiciels suivants: Word, Excel, Powerpoint;
  • La connaissance du contexte de la protection de l'enfant a Cameroun sera un atout.

For every Child, you demonstrate…

UNICEF’s core values of Commitment, Diversity and Integrity and core competencies in Communication, Working with People and Drive for Results.

The competencies required for this post areLeading and Supervising, Formulating Strategies and Concepts, Analyzing, Relating and Networking, Deciding and Initiating Action.

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UNICEF is committed to diversity and inclusion within its workforce, and encourages all candidates, irrespective of gender, nationality, religious and ethnic backgrounds, including persons living with disabilities, to apply to become a part of the organization.

UNICEF has a zero-tolerance policy on conduct that is incompatible with the aims and objectives of the United Nations and UNICEF, including sexual exploitation and abuse, sexual harassment, abuse of authority and discrimination. UNICEF also adheres to strict child safeguarding principles. All selected candidates will, therefore, undergo rigorous reference and background checks, and will be expected to adhere to these standards and principles.

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2019-02-26

NGO Jobs in Africa | NGO Jobs

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